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Koyeba par Beni Nsemi, Muntu
Pour une nouvelle Humanité fondée sur l'Amour, la Fraternité et le Partage.
Un blog où vous trouverez des vidéos, livres, une kyrielle d'informations pour une nouvelle humanité.votre commentaire
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Voici ma recette de l’œuf à la coque :
- prenez un œuf frais bio ;
- plongez-le dans une casserole d’eaufroide. 99 % des recettes recommandent de mettre votre œuf directement dans l’eau bouillante mais c’est idiot : primo, comme chacun a pu l’observer, le choc thermique provoque une rupture de la coquille ; secundo, la température excessive (l’œuf coagule dès 80 °C) provoquera une cuisson trop violente du blanc. Donc, on met l’œuf dans l’eau froide.
- mettez la casserole à chauffer sur feu moyen (7 sur plaque à induction ou vitrocéramique), et remuez régulièrement pour que l’œuf cuise de façon homogène ;
- lorsque des bulles se forment au fond de la casserole, et qu’elles ne disparaissent plus lorsque vous tournez avec une cuillère (l’eau est alors à environ 85 °C), comptez 30 secondes et sortez l’œuf de l’eau ;
- laissez l’œuf reposer quelques minutes pour qu’il termine sa cuisson et qu’il tiédisse ;
- dès que vous pouvez le prendre sans vous brûler les doigts, mettez-le dans un coquetier, le gros bout vers le haut ;
- Découpez le « chapeau » avec un couteau. Le fait de découper le chapeau du côté « gros » de l’œuf offre un plus grand périmètre pour y plonger ensuite votre petite cuillère. Vous limiterez, sans toutefois l’éliminer, le risque que l’œuf ne coule sur votre coquetier et votre assiette.
Délice : un œuf tiède et onctueux
L’objectif est un œuf à la coque uniformément onctueux : le blanc doit être coagulé sans être caoutchouteux, le jaune chaud sans être dur.
Les jours de fête, j’ajoute dans mon œuf, en même temps que le sel, une pointe de crème de truffe blanche (le tartuffo bianco italien). Mais même sans cela, un bon œuf à la coque cuit à point est un suprême délice.
Avertissement
Notez-bien que ma recette ne garantit pas le succès à chaque fois. En ce qui me concerne, malgré des années d’expérience, je ne réussis mes œufs à la coque qu’environ deux fois sur trois.
Il est en fait excessivement difficile de juger, tant qu’on n’a pas ouvert l’œuf, de son aspect précis à l’intérieur. Ce sera donc à vous d’adapter le temps de cuisson pour parvenir au résultat escompté, selon :
- la taille de l’œuf : un petit œuf cuit plus vite qu’un gros ;
- la température de l’œuf : s’il sort du frigo et qu’il est donc presque glacé au centre, il met plus de temps à cuire ;
- la température de l’eau en début de cuisson.
Bon pour la santé
L’œuf à la coque est particulièrement bon pour la santé parce que la cuisson à basse température (moins de 100 °C) préserve les vertus des protéines. Les protéines de l’œuf sont si bien équilibrées qu’elles sont prises comme référence par la FAO (Food and Agriculture Organization, des Nations unies) et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) : elles apportent en effet les acides aminés indispensables à un équilibre optimum pour couvrir les besoins de l’enfant et de l’adulte. Mais il ne faut pas provoquer de « glycation » des protéines par une cuisson excessive.
En outre, l’œuf contient, dans son jaune, une quantité élevée (5,5 g environ pour un œuf de 60 g) de lipides présentant une forte proportion d’acides gras polyinsaturés (15 % environ), dont les fameux oméga 3, que l’organisme ne peut synthétiser et dont l’apport est essentiel à son bon fonctionnement.
Enfin, l’œuf contient divers minéraux et oligo-éléments, ainsi que de hautes teneurs en vitamines A, D et E, dont les fonctions dans le métabolisme calcique et les propriétés antioxydantes sont bénéfiques. Sans compter sa relative pauvreté calorique (environ 90 calories métabolisables dans un œuf de 60 g, dont 80 % dans le jaune), ce qui en fait un aliment de haute qualité, qui plus est à un prix modique.
Les diététiciens ont longtemps reproché à l’œuf d’être trop riche en cholestérol mais il s’agissait là d’une accusation injuste. Il est vrai que le jaune est riche en cholestérol (200 mg environ) mais, d’une part le cholestérol n’est pas le poison qu’on a dit, et son influence sur les maladies cardiovasculaires est aujourd’hui remise en question, d’autre part c’est de toutes façons le foie qui produit la presque totalité du cholestérol sanguin, à partir du glucose. L’apport alimentaire de cholestérol, quelle que soit son origine, est négligeable. La consommation d’œufs ne saurait donc être tenue pour responsable du taux de «mauvais» cholestérol dans le sang – si mauvais cholestérol il y a.
Vous pouvez donc manger sans problème 7 œufs par semaine, et plus encore si vous êtes en bonne santé.
Quelques précautions à prendre avec les œufs
Conservez-les au réfrigérateur. Evitez absolument de les laver, car l’eau enlève la cuticule qui protège l’œuf des contaminations bactériennes.
La limite recommandée de consommation de 28 jours. En cas de doute, le manger cuit.
Bon à savoir : pourquoi les œufs sont-ils vendus à la douzaine ?
Les œufs sont habituellement vendus par 12 pour pour… préserver la paix des familles.
En effet, les œufs sont très difficiles à diviser en part égales. Donc, mieux vaut que chacun ait le même nombre d’œufs dans son assiette. Cela évite les disputes.
Que vous soyez célibataire, en couple, ou avec un, deux ou quatre enfants, avoir une barquette de douze œuf permet de faire des parts égales :
- 12 fois un œuf.
- 6 fois deux œufs
- 4 fois trois œufs
- 3 fois quatre œufs
- 2 fois six œufs.
C’est donc avec une grande inquiétude que j’ai vu apparaître, ces derniers temps, des barquettes dedix œufsdans les rayons des magasins.
Le but des commerçants est assez évident : vendre dix œufs au lieu de douze permet de donner l’illusion au client que le prix est moins cher, surtout si celui-ci est mauvais en calcul mental et qu’il ne s’embarrasse pas de ramener le prix de ce qu’il achète à l’unité.
Le problème est qu’une barquette de dix œufs ennuiera toutes les familles, sauf celles qui ont trois enfants, et qui pourront faire deux fois cinq œufs. Mais il n’y a aucune autre combinaison possible !
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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Peut-on imaginer notre vie sans électricité ? Songeons à une coupure totale de courant survenant vers 21 heures dans une grande ville au mois de janvier. Obscurité totale ! Tous les appareils électriques s'arrêtent. Plus de télévision, plus de radio, plus d'ordinateur, plus de cuisinière, plus de radiateur, plus de réfrigérateur, plus de congélateur...
Bon, pas de panique, le courant va revenir d'un instant à l'autre. Prenons patience. Avons-nous des bougies ? Ah oui ! Dans un placard de la cuisine. J'y vais à tâtons. Bing ! Je me suis cogné dans la porte. Zut ! J'ai cassé un bol. Voilà les bougies. Où sont donc les allumettes ? Ah ! les voici. Crac ! Oh quelle jolie lumière ! Qu'est-ce qu'on fait ? On joue aux cartes ? Pas la peine de s'y mettre, le courant va sûrement revenir d'un instant à l'autre.
Oui, mais s'il ne revient pas ? Si la panne dure des heures, des jours, des semaines, parce qu'il a fallu arrêter une centrale nucléaire où l'on avait décelé un risque d'accident ? (Le 14 août 2003, 50 millions d'Américains sont restés sans électricité pendant deux jours). Alors, c'est toute la vie de la cité qui est bouleversée. Plus rien ne fonctionne, plus rien ne s'éclaire. Les machines sont inertes, les usines se ferment, les magasins sont aussi sombres que des tombeaux...
Les hommes connaissent l'électricité depuis la plus haute Antiquité. Le mot vient du grec elektron, qui était le nom de l'ambre jaune, une résine fossile ayant des propriétés électrostatiques. La laine est également électrostatique. On connaît de longue date des poissons électriques, représentés sur des bas-reliefs égyptiens. Et le poisson-torpille, dont les décharges électriques sont utilisées contre la migraine ou la goutte par les Romains au 1er siècle de notre ère.
C'est William Gilbert, médecin de la Reine d'Angleterre (XVIe siècle) qui donne le nom d'électricité à cette étrange forme d'énergie. C'est en 1752 que Benjamin Franklin démontre que la foudre est un phénomène électrique et il invente le paratonnerre. Mais c'est au XIXe siècle qu'apparaissent les grands scientifiques dont les noms seront désormais inséparables de l'électricité, tels Ampère, Faraday ou Volta. En 1799, Alessandro Volta invente la pile électrique. En 1882, Edison crée les premières usines de production d'électricité en courant continu. Lucien Gaulard invente le transformateur et Nikola Tesla les machines à courant alternatif. Ce dernier procédé va s'imposer grâce à la collaboration de Tesla avec l'industriel George Westinghouse, qui obtient le contrat d'installation de toute l'infrastructure électrique des Etats-Unis. Et c'est bientôt l'engouement du monde entier pour la «fée électricité». Nikola Tesla, véritable génie de l'électricité, multipliera les inventions dont beaucoup seront occultées.
La production des barrages hydroélectriques construits sur les fleuves et des centrales thermiques fonctionnant au charbon sera bientôt insuffisante à satisfaire la boulimie d'électricité des sociétés modernes, parsemées d'appareils électriques de toutes sortes utilisant cette énergie si pratique, si magique et apparemment non polluante. On va se tourner alors vers la construction des centrales nucléaires et la première est inaugurée à Calder Hall (Angleterre) en 1955.
Puis les Etats-Unis et surtout la France développeront sur une grande échelle la «nucléarisation» de l'électricité, étouffant dans l'oeuf la production des énergies renouvelables, malgré les réussites de l'usine marémotrice de la Rance (en Bretagne) et de la centrale solaire d'Odeillo (près de Font-Romeu, Pyrénées Orientales). Quant au génial projet de centrale aérothermique à pollution nulle du regretté Edgar Nazare, il sera complètement méprisé par l'EDF. Nous sommes donc aujourd'hui, dans nos appartements comme sur nos lieux de travail, totalement encerclés par des appareils électriques de toutes puissances, depuis la simple lampe d'éclairage jusqu'au mixer de cuisine en passant par l'aspirateur ou la console de jeux, branchés sur des fils conducteurs qui parcourent invisiblement les murs da ns lesquels ils sont encastrés.Qui ne croit que ce qu'il voit ignore l'essentiel de l'univers...
On ne voit rien, on ne sent rien, on appuie sur un bouton magique et hop! la lumière jaillit et la force est avec nous ! Merveilleux, non ? Durant des décennies, personne ne s'est inquiété de savoir si cette omniprésence de l'électricité avait des conséquences quelconques sur notre santé.
Or, elle en a, et de très inquiétantes.
On sait depuis 1979, par exemple, que les leucémies infantiles concernent deux fois plus que la moyenne les enfants habitant à proximité d'un transformateur ou d'une ligne à haute tension (enquête de l'épidémiologiste américaine Nancy Wertheimer).
On a également constaté un nombre anormalement élevé de fausses couches chez les femmes utilisant des couvertures chauffantes. La découverte empirique de la pollution électromagnétique est due au médecin niçois Jean-Pierre Maschi, dans le courant des années 60. Étant lui-même «électrosensible», il étudia les réactions de son organisme et put mettre au point un protocole de protection contre les rayonnements des appareils électriques, qu'il soupçonna très tôt d'être la principale origine de l'une des plus invalidantes «maladies de civilisation», la sclérose en plaques. Bien après Maschi, des chercheurs canadiens parvinrent à mettre le phénomène en évidence et, peu à peu, la réalité de cette pollution, indécelable de prime abord, fait son chemin.
Jean-Pierre Lentin, sous le titre Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent (Albin Michel) a consacré un livre à l’étude des influences électriques sur notre organisme et Annie Lobé a complété ce travail dans La fée électricité : fée ou sorcière ? (Santé Publique éditions). Annie Lobé est une journaliste d'investigation de grand talent, qui enquête depuis 2001 sur les champs électromagnétiques et dont les articles très appréciés ont été publiés dans de nombreux journaux, dont notamment Sciences et Avenir, Le Généraliste, Tribune Santé, Nexus... Elle enquête de façon méthodique et pointilleuse, contrôlant elle-même sur le terrain, avec des appareils très performants, la réalité et la force des rayonnements et fournit dans son livre toutes les références utiles. Les résultats de son enquête font froid dans le dos, car ils établissent que nous sommes tous immergés dans un océan électromagnétique aux effets inexorablement perturbateurs du fonctionnement de nos cellules, et que cette pollution ne cesse de monter en puissance, du fait de la multiplication des appareils que nous plaçons inconsidérément dans notre environnement immédiat.Un déluge nouvelle manière
Des millions de gens achètent chaque jour de nouveaux appareils électriques, que ce soit pour travailler, bricoler, s'amuser ou s'instruire. Aux effets de toutes ces machines s'ajoutent évidemment ceux des transformateurs locaux, des fils électriques, prises multiples, rallonges, etc., qui, tous, sont autant d'émetteurs plus ou moins dangereux dont rien ne nous protège. Et voici que s'y ajoutent encore depuis quelques années les téléphones portables et leurs antennes-relais. C'est le déluge électromagnétique !
Et Annie Lobé nous explique : «Le réseau électrique utilise un courant alternatif à la fréquence de 50 hertz. Cela signifie que les électrons se déplacent dans les fils de cuivre non plus en ligne droite, mais en changeant de direction cinquante fois par seconde.» Puis elle cite un ouvrage collectif publié sous la direction de Louis Leprince-Ringuet : «Une charge électrique en mouvement produit dans l'espace qui l'entoure un champ capable d'action sur une autre charge en mouvement. (...) Plus précisément, une charge électrique immobile produit un champ électrique. Si elle se meut, elle produit aussi un champ magnétique (sans pour cela cesser de produire un champ électrique.)» D'où il résulte que «ce champ électrique est présent dans tout appareil électrique dès lor s qu'il est branché sur le secteur, même s'il n'est pas en fonctionnement.»
En outre, très peu d'obstacles matériels peuvent arrêter le rayonnement de ces champs. Selon Claude Bossard, électricien spécialisé en «biocompatible» ou «biotique» : «Le champ électrique se diffuse dans tous les matériaux de construction : de façon importante dans le métal, le bois et ses dérivés, les cloisons légères en placoplâtre; de façon moindre, mais à condition qu'ils soient reliés au sol, dans la brique, la pierre, le béton, la terre.» N'allez pas croire en effet que le bois vous isole, car il recèle toujours une certaine dose d'humidité. Il n'est isolant que du courant électrique direct en mouvement, mais non pas des champs électromagnétiques. Annie Lobé nous précise : «Sur le plan biologique, l'attraction exercée pa r ce champ magnétique de fréquence extrêmement basse est assez puissante pour modifier les transferts ioniques qui s'effectuent à travers les membranes des cellules vivantes. Lorsqu'un organisme vivant est placé dans le champ d'attraction magnétique créé par la circulation du courant électrique dans un appareil, le phénomène d'aimantation se produit sur les ions libres qui, par leurs mouvements de va-et-vient, accomplissent les fonctions vitales.»
Il ne faut pas oublier en effet que chacune de nos cellules (tout particulièrement nos cellules nerveuses et nos neurones) est un infinitésimal transformateur électrique, dont le fonctionnement harmonieux conditionne notre santé. Or, il peut être perturbé par les puissants champs électromagnétiques dont l'homme a parsemé son environnement. Les seuls ''isolants'' naturels contre les champs magnétiques sont l'air et la terre, c'est -à-dire l'éloignement par rapport à la source d'émission.
Il découle de ce constat que la principale précaution à prendre est de vous tenir toujours aussi éloigné que possible des appareils, qu'ils soient en fonctionnement ou non, ainsi que des prises multiples ou simples, des fils et des rallonges. Et il vous faut notamment protéger votre sommeil, durant lequel vos cellules se régénèrent. (Chacun de nous est constitué de mille milliards de cellules par kilogramme de poids , soit 80.000 milliards de cellules pour un homme de 80 kg.)
Pour protéger votre sommeil, il faut bannir de votre chambre et de celles de vous enfants tous les appareils électriques et surtout les téléviseurs et les ordinateurs. Si vous ne pouvez vous passer d'une lampe de chevet et d'un radio-réveil, faites en sorte qu'ils ne soient pas trop proches de votre tête (un mètre de distance est préférable). Si une ligne électrique longe la tête de votre lit, ce qui est généralement le cas, écartez votre lit du mur autant que vous pourrez (10, 15, 20 cm).
Et n'oubliez pas que les champs traversent les murs. Si de l'autre côté de la tête de votre lit, dans la pièce voisine, un ordinateur ou un poste de télé, même éteint, est adossé au mur, bonjour les dégâts. Ici se pose le problème des voisins. Si vous avez de bonnes relations avec eux, étudiez ensemble la disposition des appareils dans vos logements respectifs, dans l'intérêt des deux parties. Il faut en outre se passer des appareils électriques les moins nécessaires. Il existe tout de même deux isolants assez efficaces : le Plexiglass et le plastique dur. Installez sous vos appareils électriques (ordinateurs, télévisions, lecteurs de DVD, etc.) des sets de table en plastique qui freineront la propagation des champs électromagnétiques dans les meubles supports, que vous êtes amenés à toucher sans cesse.
Portez en appartement des pantoufles avec semelles de plastique, car elles vous isoleront du sol, et ainsi des lignes électriques circulant dans le plafond du voisin du dessous. Vous pouvez aussi recouvrir de petites bassines en plastique dur les blocs de prises multiples, surtout si elles comportent un mini-transformateur (pour téléphone par exemple), qui chauffe en permanence. Et enfin passez-vous fréquemment les mains sous l'eau du robinet, ce qui décharge l'électricité statique que vous avez accumulée à votre insu.
Pierre LANCE
(Pierre Lance est l’auteur de «Savants maudits, chercheurs exclus» - 4 volumes parus chez Guy Trédaniel Editeur)votre commentaire
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