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  • Aux confins du sud-ouest de la Chine, non loin de la frontière Tibétaine, réside un peuple qui intrigue le reste du monde pour ses coutumes, mais surtout pour sa vision de l'amour et de la relation intime. Les Mosos sont le dernier peuple matriarcal et ont gagné le titre de communauté-modèle à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'ONU.

    Les femmes, au centre de la communauté

    Guy Bescond flickr.com

    Les Mosos vivent autour du lac Lugu, sur les rives des régions du Yunnan et Sichuan. Ce lac serait né des larmes de la déesse Gemu, que tous vénèrent. Depuis plus de 800 ans, les Mosos ont les mêmes traditions régissant leur quotidien. Tous les enfants vivent auprès de leur mère. Ils ne quittent jamais la maison familiale, qui se transmet de génération en génération aux filles. Ce sont les femmes qui sont au centre de la vie des Mosos et gèrent le patrimoine de la famille, ce sont elles qui héritent du nom et des biens.

    L'harmonie comme principe de vie

    Neimon flickr.com

    Chez ce peuple matriarcal, le mariage n'existe pas. Chacun est libre de vivre sa sexualité comme il l'entend, mais sans la notion d'engagement. Pour eux, le mariage représente une menace à l'harmonie ; une valeur essentielle pour laquelle chacun oeuvre, l'harmonie passant avant toute chose, notamment l'argent. Ainsi, ils estiment qu'être marié revient à se vendre dans une forme d'illusion : les Mosos pensent qu'il est insensé de se promettre la passion éternelle, puisque personne ne sait de quoi demain sera fait.

    Aucune promesse, aucune trahison

    Sara Gouveia flickr.com

    Les principes économiques d'une famille reposent sur tous les membres qui la composent. Chaque personne a un rôle à jouer, il est donc impensable qu'il quitte le foyer pour un amour qu'il peut de toute manière fréquenter à sa guise. Le fait de refuser le mariage inclut donc une sexualité vécue librement, sans domination entre les sexes et sans fidélité.

    Cela ne signifie pas qu'un homme et une femme, tous deux amoureux, aillent coucher dans le lit d'autres partenaires. Simplement ils ne jugent pas nécessaire d'en faire une promesse, puisque celle-ci pourrait être brisée. Lorsqu'une séparation survient, elle se fait dans la douceur et le respect de l'autre. Chacun faisant en sorte que l'harmonie persiste.

    L'amour sans tabou

    prof_2001uk flickr.com

    Dès l'âge de 13 ans, les enfants atteignent leur majorité. Les filles obtiennent leur propre chambre et sont donc libres de découvrir le sexe, mais peuvent prendre tout le temps nécessaire jusqu'à ce qu'elles se sentent prêtes à devenir femme. Au début d'une relation elles restent discrètes, car elles ne sont pas forcées de révéler le nom de celui qui escalade la maison et se glisse dans leur chambre, à leur famille. Lorsque l'amour est là, alors le compagnon est accepté au même titre qu'un ami de la famille, il pourra aider dans la maison et s'occuper des enfants de sa bien-aimée, qu'ils soient de lui ou non.

    La place de la mère

    Yuyang Richard Lu flickr.com

    Les pères biologiques ne sont pas contraints de visiter leur progéniture. Chez les Mosos, ce sont les oncles qui détiennent le rôle de père. Ils traitent leurs neveux et nièces comme nous nous occuperions de nos propres enfants. Pour eux, il est donc primordial que leur soeur ait une descendance. Les oncles ont bien plus de droits que les pères sur leurs enfants. Lorsque la mère de famille décède, c'est sa première fille qui est destinée à la remplacer dans son rôle : elle aussi deviendra "Ama" ou "Dabou", selon le terme employé dans le village. Une "Ama" décide des tâches à accomplir pour la journée et donne les instructions, tandis qu'elle s'occupera de la maison où vivent ses enfants et petits-enfants. 

    Transmettre les traditions

    Alex Saurel flickr.com

    Chaque soir, les membres de la famille se réunissent autour du feu qui brûle continuellement grâce à leur mère. Elle veille sur les siens et s'assure que sa première fille prendra, comme elle, son rôle à coeur. Il est important pour elle de savoir que son aînée prendra plaisir à s'occuper de sa famille, ici aussi l'harmonie compte. Parfois les filles destinées à remplacer leur mère auraient préféré étudier, mais les régions qui bordent le lac Lugu manquent cruellement d'instituteurs qualifiés. 

    Depuis huit siècles, les femmes travaillent dans les champs pendant que les hommes s'occupent des enfants. Mais en dehors de cette mission, ce sont eux qui bâtissent les maisons et gèrent les affaires extérieures au village. Certains d'entre eux sont choisis pour leurs aptitudes scolaires et, si leur mère accepte, sont envoyés au Tibet afin de recevoir une formation de Lama auprès de grands maîtres Bouddhistes. Ils reviendront plus tard au village pour devenir des chefs religieux. 

    L'art de s'aimer

    Alex Saurel flickr.com

    Lorsque ces derniers organisent les fêtes célébrant les ancêtres ou la nature, ils ne participent pas aux jeux de séduction des autres Mosos. Ces rites sont l'occasion de danser et de charmer l'autre, sans se cacher. Personne ne viendra juger le choix d'un partenaire ni la manière de le séduire, souvent pleine de poésie par des regards attentionnés ou quelques chatouilles. Tous les Mosos peuvent profiter librement de leurs passions et aiment concevoir le couple comme une relation basée sur l'amour et le sexe.


    Que pouvons-nous penser, entant qu'occidentaux, de ce modèle qui exclut la promesse de fidélité ? Pourrions-nous accepter d'aimer sans vivre aux côtés de la personne convoitée ? Nous qui voyons si souvent des couples qui se séparent dans le déchirement, pourrions-nous prendre exemple sur les Mosos ? L'harmonie de la famille est la valeur qu'ils défendent le plus, leurs traditions prouvent qu'ils y parviennent. Ne serait-ce donc pas la clé du bonheur ? 

     


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  • À mi-chemin entre le vélo et l’ascenseur, cette invention britannique écologique permet de grimper ou de descendre les étages en pédalant.

    Qui n’a jamais culpabilisé de prendre l’ascenseur pour trois étages ? D'un autre côté, emprunter les escaliers pour arriver en nage et à bout de souffle n’est pas l’idéal non plus. Alors, pour pratiquer une activité physique régulière et plus sympa que de grimper les marches, deux jeunes actifs britanniques ont inventé un ascenseur particulier : le vélo vertical.

    Mi-vélo, mi-ascenseur il suffit de pédaler dans un sens pour monter, et dans l’autre pour descendre. Elena Garriba est architecte, Jon Garcia est ingénieur. Ensemble, ils ont créé le concept Vycle. Conçu comme un véritable transport en hauteur, cette invention fonctionne à l’aide d’un système mécanique par un mouvement cyclique continu, tel un vélo. Comme une bicyclette, là aussi, l’engin dispose de plusieurs vitesses. Cela permet de monter plus ou moins vite et avec plus ou moins de facilité.

    Ainsi, cet ascenseur nouvelle génération s’adresse à un large panel, quel que soit l’âge et la condition physique. Peu importe donc que vous soyez plutôt du genre athlétique ou sportif du dimanche. Car, en réalité le prototype est conçu pour que l’utilisateur ne soulève que 10% de son poids. Et même les personnes âgées qui ont des difficultés à grimper les marches pourraient l’installer dans leurs maisons. Elena et Jon réfléchissent également à y ajouter une assistance électrique pour pouvoir monter plus vite, mais aussi plus d’étages.

    Par Victoria Ouicher - 27 juillet 2017

    copié/collé de positivr.fr

     


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  • interdit aux chiens mais pas aux cochons

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  • La voiture à energie libre de Nicolas Tesla a 78 ans et fini sa vie au fond d’une casseAu cours de l’été de 1931, le Dr. Nikola Tesla fit des essais sur route d’une berline Pierce Arrow haut de gamme propulsée par un moteur électrique à courant alternatif, tournant à 1.800 t/m, alimenté par un récepteur de l’énergie puisée dans l’éther partout présent.

    Pendant une semaine de l’hiver 1931, la ville de Buffalo, au nord de l’état de New York, USA, fut témoin d’un événement extraordinaire. La récession économique, qui avait ralenti les affaires et l’industrie, n’avait cependant pas diminué l’activité grouillante de la ville.

    Un jour, parmi les milliers de véhicules qui sillonnaient les rues, une voiture de luxe s’arrêta le long du trottoir devant les feux à un carrefour. Un piéton observa cette toute nouvelle berline Pierce Arrow dont les coupelles de phares, d’un style typique de la marque, se fondaient joliment dans les garde-boue avant.

    L’observateur s’étonna de ce que, par cette fraîche matinée, aucune vapeur ne semblait jaillir du pot d’échappement ; il s’approcha du conducteur et, par la fenêtre ouverte, lui en fit la remarque. Ce dernier salua le compliment et donna comme explication que la voiture ne « possédait pas de moteur ».

    NEXUS N°37 mars-avril 2005 – Par Igor Spajic 2004.

    Cette réponse n’était pas aussi saugrenue ni malicieuse qu’il n’y paraissait, elle comportait un fond de vérité. La Pierce Arrow n’avait, en effet, pas de moteur à explosion, mais un moteur électrique. Si le conducteur avait été plus disert, il aurait ajouté que ce moteur fonctionnait sans batteries, sans « combustible » d’aucune sorte. Le conducteur s’appelait Petar Savo, et bien qu’il fut au volant de la voiture, il n’était pas l’inventeur de ses caractéristiques étonnantes.

    Celles-ci étaient dues à l’unique passager, que Petar Savo désignait comme son « oncle », et qui n’était autre que ce génie de l’électricité : le Dr. Nikola Tesla (1856-1943). Vers 1890, Nikola Tesla révolutionna le monde par ses inventions en électricité appliquée, nous donnant le moteur électrique à induction, le courant alternatif (AC), la radiotélégraphie, la télécommande par radio, les lampes à fluorescence et d’autres merveilles scientifiques. Ce fut le courant polyphasé (AC) de Tesla, et non le courant continu (DC) de Thomas Edison, qui initia l’ère de la technologie moderne.

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    Revenant  sur la Pierce Arrow, une voiture luxueuse de cette époque qui avait été mise à l’abri dans une ferme, pas loin des chutes du Niagara.
    On en avait enlevé le moteur sans toucher à l’embrayage, ni à la boîte de vitesses ni à la transmission aux roues arrière.
    Le moteur à essence avait été remplacé par un moteur électrique totalement fermé, cylindrique, d’environ 1 mètre de long et 65 cm de diamètre, muni d’un ventilateur de refroidissement à l’avant.
    A ce qu’on dit, il n’y avait pas de distributeur.

    Tesla ne voulait pas dire qui avait fabriqué ce moteur, mais il s’agissait probablement d’un département de chez Westinghouse.
    Le récepteur d’énergie (convertisseur d’énergie gravitationnel) avait été fabriqué par Tesla lui-même.
    Le boîtier du convertisseur mesurait environ 60 x 25 x 15 cm et était installé devant le tableau de bord.
    Le convertisseur contenait, entre autres, 12 tubes à vide dont 3 de type 70-L-7.
    Une lourde antenne, d’environ 1,8 m de long en sortait.
    Il semble que sa fonction était identique à celle du convertisseur de Moray.

    En outre, deux grosses tiges sortaient d’environ 10 cm du boîtier du convertisseur.
    Tesla les poussait en disant : « Maintenant, nous disposons de l’énergie »…
    Le moteur tournait au maximum à 1800 tours par minute et avait besoin d’un ventilateur pour être refroidi. Tesla ajoutait que le convertisseur était suffisamment puissant pour éclairer aussi, en plus, toute une maison.
    Les essais ont duré une semaine.

    Les 130 km à l’heure ont été atteints sans peine, les données des performances étant comparables à celles des automobiles à essence.

    Quelques mois après ces essais… et en raison de la crise économique, Pierce Arrow, arrêta sa production. Il est très probable que la connexion entre moteur électrique et transmission avait été réalisée dans cette compagnie.Studebaker, dans le South Bend a racheté le matériel de Pierce Arrow.

    Moins de 30 ans après, cette société disparaissait pour former avec Nash  la firme « American ».
    Plus tard, certains des fans de Pierce Arrow essayèrent, mais sans succès, de faire revivre cette compagnie dont le nom figure aujourd’hui dans un mausolée en compagnie des Horch, Maybach, Hispano-Suiza, Bugatti et Isotta-Fraschini. Tesla savait bien que tout ceci était en contradiction avec les concepts techniques de son époque.

    C’est pourquoi il évitait les discussions avec les ingénieurs, les théoriciens, ou les compagnies, à de rares exceptions près. Cette voiture avait bien évidemment été construite seulement pour le plaisir, mais elle annonçait celles du futur, économiques et non polluantes.
    Top secret…

    Quelques mois après la mort de Nikola Tesla, en 1943, la Cour suprême américaine frappa de nullité le brevet de la radio de Marconi, reconnaissant un peu tard l’antériorité des travaux de Tesla, Oliver Lodge et John Stone.
    Ne s’étant jamais marié, Nikola Tesla n’avait pas d’héritiers directs et ne laissa pas de dispositions testamentaires.
    Ainsi, le FBI saisit l’ensemble de ses papiers et les fit transporter à Washington où ils furent mis sous scellés et classifiés Top Secret. Jusqu’au bout, ce visionnaire aura défendu ses inventions et ses théories envers et contre tous… Le mystère et la solitude qui avaient entouré son existence semblaient également vouloir l’accompagner par-delà le trépas. 68 ans plus tard, le voile n’est toujours pas levé…
    Ses funérailles se déroulèrent le 12 janvier 1943 à la cathédrale de New York Saint-Jean-le-Divin au nord de Central Park, église qui se voulait la plus vaste du monde mais ne fut jamais achevée…

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    www.ChromesFlammes.com
    www.LesAutomobilesExtraordinaires.com
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    http://rustyjames.canalblog.com/

    °°°

    Partagé et transmis par Michel/Arcturius
    Transmettez l'intégralité du texte, et faite référence à la source originale
    Merci de mentionner Les Chroniques d’Arcturius  

    Merci de demeurer ouvert et de d'utiliser pleinement votre Libre Arbitre.
    Penser à faire preuve de discernement par rapport à ces textes.


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  • « La question de l’environnement est, bien sûr, éminemment complexe. Mais, si l’on y songe, c’est une question, tout simplement, d’altruisme et d’égoïsme. Si nous avons la moindre considération pour les générations à venir, nous ne pouvons pas continuer à faire cela. Elles se diront : « vous saviez et, pourtant, vous n’avez rien fait. »


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  • Les phares sont propres hélasLOUIS RUFFIEUX - Rédacteur en chef de La Liberté - Opinion

    Dans le halo des phares, ils présentaient une chorégraphie brouillonne. La vie de beaucoup s’arrêtait là, dans une rencontre fatale avec le verre ou la tôle. Sur la voiture, ils laissaient une trace, un fragment d’aile, de patte, de carapace ou une tenace signature de sang. De retour de la route des vacances, les phares, le capot et le pare-brise étaient crépis de bouts et de jus d’insectes. Cette croûte de cadavres ne disparaissait que sous d’énergiques coups d’éponge préalablement plongée dans de l’eau chaude savonneuse. L’exercice permettait aussi au conducteur de passer l’éponge sur l’éventuelle culpabilisation née de ses «prélèvements» animaliers – pour parler comme un chasseur.

    Pardon aux jeunes conducteurs qui ne comprennent rien, et pour cause: il n’y a plus d’insectes. Ils ont disparu en quelques années, à la fin du XXe siècle, sans avertir et sans même qu’on le remarque vraiment. On oublie vite les corvées; le nettoyage de sa voiture mouchetée de reliefs collants en était une. Même les scientifiques ont été pris de vitesse, eux qui n’avaient pas jugé utile de quantifier le monde populeux des insectes. Mais la revue Science, qui s’est penchée sur ce phénomène le mois dernier, a quand même trouvé une preuve chiffrée de l’hécatombe. Des entomologistes ayant posé dès 1989 des pièges dans une réserve naturelle allemande ont pu montrer, en 2013, une chute de 80% du nombre d’insectes en 25 ans!

    Pourquoi, comment? A la barre comparaît un sérieux suspect qui a déjà beaucoup fait parler de lui au moment des recherches sur l’effondrement des colonies d’abeilles: la clique des néonicotinoïdes. Ces insecticides sont épandus, pulvérisés ou directement introduits dans les semences à titre préventif. Ils sont utilisés partout à très large échelle pour les cultures depuis le milieu des années 1990. Sous l’angle de la protection de la nature, ils cumulent tous les défauts: hautement toxiques pour les insectes et les oiseaux qui les mangent, ils sont présents dans tous les compartiments de la plante; ils ne sont que faiblement biodégradables et tuent les organismes fertilisants comme les vers de terre, avant de s’écouler dans les sources et les nappes phréatiques. Quant aux effets positifs de ces insecticides sur la production agricole, ils sont désormais sérieusement contestés, du moins pour certaines cultures dont les rendements déclinent. Orpheline de ses travailleurs souterrains et aériens empoisonnés, la terre démissionne.

    Cà et là, l’usage de quelques-uns de ces néonicotinoïdes est maintenant prohibé. Mais un tiers des insecticides vendus dans le monde appartiennent encore à cette classe, estime-t-on. L’agrochimie en fait son miel très lucratif et peu lui chaut la disparition des insectes pollinisateurs indispensables à l’agriculture, à la nature, à la vie!

    Voilà pourquoi les phares des voitures désormais vierges d’insectes jettent une lumière encore plus crue sur nos intrusions barbares et suicidaires dans les délicats équilibres de la planète.


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