• votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • par Wim Sprenger (copié/collé)

    Suite aux restrictions budgétaires, les soins de santé à domicile des Pays-Bas se sont industrialisés au profit de grandes entreprises privées. Face à la mauvaise qualité et à l'inefficacité de ces services conventionnels, Jos de Blok a décidé de les réinventer : en 2006, cet ancien professionnel de la santé crée Buurtzorg (en néerlandais « soins de proximité »), une entreprise visant à pallier à ces manques en mettant en place des petites équipes locales et autonomes, dédiées aux soins des clients du quartier et en interaction avec eux.

    soins à domicileAux Pays-Bas, le secteur des soins à domicile est dominé par des organismes de taille très importante employant des aidants occasionnels et des agents d'entretien pour prendre en charge les clients. Cette industrialisation des services de soins (à domicile) a donné lieu à de vastes discussions sur la qualité et la pérennité des soins professionnels. Avec la crise économique, le débat a pris de l'ampleur car le Gouvernement et les autorités locales ont réduit les aides destinées aux clients suite à l'adoption de politiques d'austérité. C'est dans ce contexte qu'est né Buurtzorg.

    L'alternative Buurtzorg

    Cette entreprise compose et aide à mettre en place des équipes constituées de 5 à 12 professionnels qui sont respectivement affectées à un quartier ou à un secteur, et qui ont pour mission de prodiguer les meilleurs soins à des patients ou à des personnes âgées. On peut les joindre 24 heures sur 24, et toutes ont été formées pour réagir en permanence aux appels des clients et savoir quel médecin ou quel hôpital contacter en cas de besoin. Une fois enregistré, le client est pris en charge non pas par un soignant chaque fois différent dépêché par un organisme tentaculaire, mais par un petit nombre de professionnels (1 à 5). Ce nouveau modèle de services à la personne tend à combiner les intérêts des patients et ceux des professionnels, tout en privilégiant une coopération avec les autres acteurs du quartier.

    Pendant les premières années, la principale catégorie de salariées de l'entreprise comptait des infirmières expérimentées de 50 ans et plus. Parmi elles, se trouvaient des responsables d'équipes qui avaient « fui les établissements de santé en raison de la frustration qu'elles ressentaient, et qui voulaient à présent exercer leur profession en gérant elles-mêmes leur activité ». Récemment, un nouveau groupe de travailleurs est venu grossir les effectifs de l'entreprise : des jeunes, issus de l'enseignement et de la formation professionnels (EFP) de l'enseignement supérieur. Chaque mois, Buurtzorg embauche entre 100 et 150 salariés et compte en moyenne 10 nouveaux districts d'intervention.

    Au sein de l'équipe de quartier, la prise de décision est consensuelle ; l'ensemble de l'équipe est tenue responsable de ses résultats, sous la houlette d'un coach régional : une décision consensuelle peut être temporaire, puis réévaluée et éventuellement modifiée. Voici, à ce propos, le témoignage d'une infirmière de Buurtzorg : « Dans mon poste précédent, le responsable prenait sa décision après nous avoir consultés. La décision portait souvent sur une longue période de temps. Si certains n'étaient pas d'accord, ils ne se conformaient pas à la décision. Moi non plus, d'ailleurs. Ici, ce qui est intéressant, c'est que nous nous mettons d'accord sur une question, puis nous voyons si ça fonctionne dans la pratique. Si c'est le cas, pas de problème. Sinon, nous pouvons toujours apporter des ajustements. Quand la responsabilité vous incombe, vous faites vos propres choix et vous tenez à les honorer. »

    Une gestion décentralisée

    Le siège de Buurtzorg, à Almelo, met à disposition des équipes les services et le savoir-faire nécessaires. Depuis 2008, un réseau virtuel a été mis en place : le site Buurtzorgweb est accessible à toutes les équipes et à chacun de leurs membres. Ils peuvent y partager les dernières informations, des conseils pratiques, leurs décisions d'équipe et tout savoir-faire utile. Internet facilite leur travail, tant du point de vue des tâches administratives que des responsabilités formelles. Une fois qu'un client est suivi par une équipe et reçoit sa fiche technique, une copie est envoyée au siège de la société. À partir de là, les différents commanditaires externes sont identifiés et notifiés. Les membres de l'équipe enregistrent le nombre d'heures passées auprès du client sur le site Buurtzorgweb et Almelo saisit ces données dans des déclarations. Chaque mois, les employés peuvent accéder aux données de productivité de toutes les équipes, et peuvent ainsi comparer leur taux de productivité. De cette façon, les équipes les moins performantes peuvent si elles le veulent touver des moyens d'améliorer leur productivité et leurs temps enregistrés. Grâce à Internet, les équipes ont également accès aux forums de discussion, peuvent bénéficier d'échanges de connaissances ou exploiter des réseaux de relations.

    Le travail de l'administration centrale à Almeno part de ce principe : « C'est l'activité des équipes qui prévaut » ; autrement dit, les administrateurs doivent pouvoir être contactés par n'importe quel membre d'une équipe, être réactifs et rechercher des solutions adaptées aux processus de travail quotidiens des équipes.

    Les avantages d'un service de soins de proximité

    Les équipes locales autonomes dédiées aux soins de santé, comme celles mises en place par Buurtzorg Nederland, tendent non seulement à améliorer la qualité du travail et la satisfaction qu'en tirent les professionnels eux-mêmes, mais apparemment elles semblent également satisfaire davantage les clients et leurs familles, notamment en les rendant moins dépendants de ces soins, qui s'avèrent plus efficaces et moins onéreux sur le long terme. Et ce d'autant que l'offre mise en place par Buurtzorg a fait l'objet d'une réflexion avec les populations concernées qui peuvent aussi et à tout moment se prononcer sur la qualité de service et les évolutions attendues. Ces effets ne sont pas la conséquence d'une disponibilité exagérée ni de l'embauche de salariés moins qualifiés, de salaires horaires médiocres ou de conditions de travail annexes peu satisfaisants. Avec ses équipes locales pluriqualifiées maîtres de leurs décisions et ses frais généraux minimes, le cas Buurtzog peut semble-t-il être considéré comme une solution et un exemple à suivre alors que dans les services publics les niveaux de qualité et de qualification ne cessent de baisser et la fragmentation des soins de se poursuivre, en réponse à la crise et aux restructurations.

    Les syndicats se montrent favorables à cette initiative, mais y voient également quelques dangers, notamment en ce qui concerne les réunions de travailleurs qui en sont venues à remplacer le comité d'entreprise ; ce glissement est en effet considéré comme une menace pour le système. Malgré cela, chaque mois, de nombreux syndicalistes rejoignent les équipes de Buurtzog. On peut s'attendre alors à ce que leur contribution aux soins de santé en termes de politique syndicale ne soit pas négligeable.

    Aujourd'hui encore, la compagnie continue de grandir: avec un chiffre d'affaires au-delà des 200 millions d'euros en 2013, elle emploie à présent plus de 6000 employés partout dans le pays et tente de développer ce modèle à l'étranger en Suède, au Japon et aux Etats-Unis. Buurtzorg a également ajouté de nouvelles prestations à la gamme de ses services, en adéquation avec les compétences de ses équipes, comme par exemple des services d'aide à la personne pour les tâches quotidiennes, comme les courses, la vaisselle, la promenade du chien, le nettoyage des vitres ou du balcon, dispensés à un tarif forfaitaire, ou encore des services d'assistance Jeunesse.

    NB : cet article est une adaptation d'un plus long papier de l'auteur sur le cas de Buurtzorg (Restructurations dans les services publics : quelques considérations générales). Pour consulter l'article dans son entièreté, allez à la page 27 de ce document

    A propos de l'auteur

    Ancien responsable de la confédération néerlandaise des syndicats FNV, Wim Sprenger est consultant-chercheur chez Opus 8 où il travaille sur les questions d'innovation, de restructurations, d'emploi et de dialogue social.

    Crédit image : CC/Flickr/Nathalie Bordy


    votre commentaire
  • mer. 22 mars 2017 à 16:14 •   Christophe Diss • TERRE-NET MÉDIA

    Une rente à la biodiversité du sol va être testée dans le cadre de l’expérimentation suisse Biodivsol. Financée par l’Office fédéral de l’agriculture, la démarche vise à tester des modalités de remplacement de la conditionnalité des aides directes (contributions). Payée au résultat, la rémunération tiendra compte de la qualité structurale du sol.

    Sol sableux conduit en agriculture de conservation depuis 20 ans : la qualité structurale et la biodiversité sont fortement liées à l’humus.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sol sableux conduit en agriculture de conservation depuis 20 ans : la qualité structurale et la biodiversité sont fortement liées à l’humus. (©Christophe Diss)

    La suite de l'article sur www.terre-net.fr


    votre commentaire
  • Voici une liste de 42 fleurs comestibles à déguster

    42 fleurs à dégusterL’utilisation des fleurs dans les plats cuisinés remonte à des milliers d’années chez les Chinois, les Grecs et les Romains. Beaucoup de cultures utilisent les fleurs dans leur cuisine traditionnelle – pensez aux  fleurs de courge dans la cuisine italienne et aux pétales de rose dans la cuisine indienne. Ajouter des fleurs à vos aliments peut être un bon moyen d’ajouter de la couleur, de la saveur et un peu de fantaisie. Certaines sont épicées, et certaines herbacées, tandis que d’autres sont florales et parfumées. La gamme est surprenante.

    Il n’est pas rare d’utiliser des pétales de fleurs dans les salades, les thés, et pour garnir les desserts, mais elles inspirent aussi des utilisations créatives – des rouleaux épicés (comme des fleurs de ciboulette), incorporer les fleurs dans de la crème glacée maison, une marinade de bourgeons floraux (comme la capucine) pour faire un ersatz de câpres, les utiliser pour faire un simple sirop floral pour utiliser dans une limonade ou un cocktail. Une fois j’ai farcis des glaïeuls en suivant une recette de fleurs de courge farcies – Elles étaient formidables. Tant de possibilités…

    Manger des fleurs en toute sécurité

    Donc. Aussi charmant que manger des fleurs peut l’être, cela peut être aussi un peu … mortel! Ce n’est pas vous effrayer ou quoi que ce soit. Suivez ces conseils pour manger des fleurs en toute sécurité:

    • Mangez des fleurs que vous savez être comestibles – si vous n’êtes pas sûr, consultez un ouvrage de référence sur les fleurs et plantes comestibles.
    • Mangez des fleurs que vous avez vous-même cultivées, ou savez être sans danger pour la consommation. Les fleurs des fleuristes ont probablement été traitées avec des pesticides ou d’autres produits chimiques.
    • Ne mangez pas des fleurs en bordure de route ou celles cueillies dans les parcs publics. Elles peuvent avoir été traitées avec des pesticides ou herbicides, et les fleurs en bordure de route peuvent être polluées par les gaz d’échappements des voitures.
    • Ne mangez que les pétales, les pistils et enlevez et étamines avant de les manger.
    • Si vous souffrez d’allergies, introduisez progressivement les fleurs comestibles, car elles peuvent exacerber les allergies.
    • Pour garder des fleurs fraîches, placez-les sur du papier absorbant et humide et réfrigérez les dans un récipient hermétique. Certaines vont se conserver jusqu’à 10 jours de cette façon. De l’eau glacée peut revitaliser les fleurs molles.

    fleurs-comestibles (3)

    1. Les Alliums
    Toutes les fleurs de la famille des alliums (poireau, ciboulette, ail, ciboulette d’ail) sont comestibles et savoureuses! Les saveurs vont du poireau délicat à l’ail robuste. Chaque partie de ces plantes est comestible.

    2. L’angélique
    Selon la variété, les fleurs varient du bleu pâle lavande au rose foncé et ont une saveur ressemblant à la réglisse.

    3. L’anis hysope
    Les fleurs et les feuilles ont une saveur subtile d’anis ou de réglisse.

    4. La roquette
    Les fleurs sont petites avec des centres sombres et avec un goût poivré un peu comme les feuilles. Ils varient en couleur du blanc au jaune avec des rayures violet foncé.

    5. Le bleuet
    Avec un gout d’herbe, les pétales sont comestibles. Évitez le calice amer.

    6. Le basilic
    Les fleurs sont de différentes couleurs, du blanc au rose à la couleur de lavande; la saveur est similaire aux feuilles, mais plus douce.

    7. La mélisse
    Les fleurs rouges ont une saveur de menthe.

    8. La bourrache
    Les fleurs ont une belle teinte bleue et un goût de concombre!

    9. Le souci / calendula
    Une excellente fleur à manger, les fleurs de calendula sont poivrées, piquantes et épicées – et leur couleur dorée et vibrante ajoute une touche à n’importe quel plat.

    10. Les oeillets
    Les pétales sont sucrés, s’il sont prélevés loin de la base. Les fleurs ont le même goût que leur arôme sucré et parfumé.

    fleurs-comestibles (1)

    11. La camomille
    Petites et comme les marguerites, les fleurs ont une saveur douce et sont souvent utilisées dans le thé. Les personnes allergiques à l’herbe à poux peuvent être allergiques à la camomille.

    12. Le cerfeuil
    Fleurs et saveur délicates, qui ont une teinte d’anis.

    13. La chicorée
    La truculence légèrement amère de la chicorée est manifeste dans les pétales et les bourgeons, qui peuvent être marinés.

    14. Le chrysanthème
    Un peu amers, les chrysanthèmes ont un arc en ciel de couleurs et une gamme de saveurs qui vont de poivrées à âcres. Utilisez uniquement les pétales.

    15. La coriandre
    Comme les feuilles, les gens adorent les fleurs ou les détestent. Les fleurs partagent la saveur herbeuse de la plante. Utilisez-les fraiches, car elles perdent leur charme lorsqu’elles sont chauffées.

    16. Les agrumes (orange, citron, citron vert, pamplemousse, kumquat)
    Les fleurs d’agrumes sont sucrées et très parfumées. Utilisez les avec parcimonie ou elles vont trop parfumer un plat.

    7. Le trèfle
    Les fleurs sont douces avec un soupçon de réglisse.

    18. Le pissenlit
    En savoir plus sur les pissenlits ici: Cueillettes de pissenlits.

    19. L’aneth
    Les fleurs jaunes d’aneth ont un peu le même goût que les feuilles.

    20. La pâquerette
    Ce ne sont pas les pétales qui ont le meilleur goût – ils sont un peu amer – mais ils ont fière allure!

    21. Le fenouil
    Les fleurs jaunes de fenouil sont un régal pour les yeux avec une saveur subtile de réglisse, un peu comme la plante elle-même.

    22. Le fuchsia
    Les fleurs acidulées des fuchsias décorent bien les plats.

    23. Le Glaïeul
    Qui l’aurait cru? Bien que les glaïeuls soient fades, ils peuvent être farcis, ou retirer leurs pétales pour une garniture de salade intéressante.

    24. L’hibiscus
    Connu et utilisé dans le thé d’hibiscus, la saveur de canneberge dynamique est acidulée et peut être utilisé avec parcimonie.

    25. La rose trémière
    D’une saveur végétale et fade, les fleurs de roses trémières donnent une garniture comestible bien voyante.

    26. L’impatiens
    Les fleurs n’ont pas beaucoup de saveur – mieux comme jolie garniture ou pour confire.

    27. La jasmine
    Ces proliférations super-parfumées sont utilisées dans le thé; vous pouvez également les utiliser dans les plats sucrés, mais avec parcimonie.

    28. La pensée sauvage
    Adorables et délicieuces, les fleurs ont une subtile saveur de menthe bien adaptée pour les salades, les salades de fruits et les boissons.

    29. La lavande
    Sucrées, épicées et parfumées, les fleurs sont un excellent ajout à des plats aussi bien salés que sucrés.

    30. La verveine
    Les fleurs blanc cassé sont minuscules et évoquent le citron – et très bonnes pour les thés et les desserts.

    31. Le lilas
    Les fleurs sont piquantes, mais l’arôme floral d’agrumes se traduit par sa saveur aussi.

    32. La menthe
    Les fleurs sont – surprise! – mentholées. Leur intensité varie selon les variétés.

    33. La capucine
    L’une des fleurs comestibles les plus populaires, les fleurs de capucine sont brillamment colorées avec une explosion de saveurs douces et florales avec une finition de piment. Quand les fleurs montent en graine, la gousse est une merveille sucrée et épicée. Vous pouvez farcir les fleurs, ajouter les feuilles aux salades, confir les bourgeons comme les câpres, et garnir à coeur joie.

    34. L’origan
    Les fleurs sont une version jolie et subtile de la feuille.

    35. La pensée
    Les pétales sont un peu quelconque, mais si vous mangez la fleur en entier vous obtenez plus de goût.

    36. Le radis
    De différentes couleurs, les fleurs de radis ont un goût poivré distinctif.

    37. La rose
    Retirez la base blanche et amère et les pétales restants ont une saveur parfaite et très parfumée pour flotter dans les boissons ou en le dispersant dans les desserts, et pour une variété de confitures. Toutes les roses sont comestibles, avec une saveur plus prononcée dans les variétés plus sombres.

    38. Le romarin
    Les fleurs goûtent comme une version plus douce de la plante; utilisé agrablement comme garniture sur les plats qui intègrent du romarin.

    39. La sauge
    Les fleurs ont une saveur subtile semblable aux feuilles.

    40. La courge et la citrouille
    Les fleurs sont merveilleuses pour la farce, ayant une légère saveur de courge. Retirez les étamines avant de les utiliser.

    41. Le tournesol
    Les pétales peuvent être consommées, et le bourgeon peut être cuits à la vapeur comme un artichaut.

    42. Les violettes
    Une autre fameuse fleur comestible, les violettes sont florales, sucrées et magnifiques comme ornement. Utilisez les fleurs dans les salades et pour embellir les desserts et les boissons.

    copié/collé de sain-et-naturel.com

    Sources Voici une liste de 42 fleurs comestibles à déguster :

    True Food: Eight Simple Steps to a Healthier You (National Geographic, 2009) par Annie B. Bond, Melissa Breyer et Wendy Gordon.

    http://www.treehugger.com/green-food/42-flowers-you-can-eat.html

    - See more at: http://sain-et-naturel.com/voici-une-liste-de-42-fleurs-comestibles-a-deguster.html#sthash.3xiwBrsg.dpuf


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Boyan Slat, 21 ans, fondateur de la société The Ocean Cleanup (le nettoyage de l’océan), a déployé hier dans la mer du Nord son premier prototype pour récupérer les déchets plastiques présents dans les océans. La méthode utilisée est innovante, car elle utilise les courants marins pour piéger les débris. Plus besoin d’un bateau qui sillonne les mers.

    Mercredi, lors de la conférence de presse au port de Scheveningen, près de La Haye, à l’ouest des Pays-Bas, il a déclaré avec une logique implacable :

    « Pourquoi irions-nous vers les déchets alors que les déchets peuvent venir à nous? »

    Source : The Ocean CleanupSource : The Ocean Cleanup

    Ce prototype est un modèle réduit du système étudié par Boyan et son équipe. Composé de bouées mille fois plus volumineuses, le projet The Ocean Cleanup consiste à étendre deux bras flottants de 50 kilomètres de long. Ils seront positionnés en « V » et arrimés aux fonds marins. Les déchets plastiques seront bloqués grâce à une sorte de rideau s’enfonçant dans l’eau sur trois mètres de profondeur, puis récupérés dans un container.

    Comme l’a expliqué Bojan, c’est un projet ambitieux :

    « En déployant un seul de ces systèmes durant dix ans, nous pourrions nettoyer la moitié de la grande plaque de déchets du Pacifique, ou davantage si nous déployons plus de systèmes. »

    Source : The Ocean CleanupSource : The Ocean Cleanup


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique