• Ces substances que nous cachent les protections intimes

    Article copié/collé de www.consoglobe.com  

    Serviettes, tampons, le plastique n’est pas fantastique !

    Les serviettes en plastique, notamment les protège-slips utilisés quotidiennement, imperméables, favorisent la macération et la prolifération bactérienne (E.coli en milieu humide). Cela produit des odeurs nauséabondes, déséquilibre la flore vaginale et la muqueuse et peut provoquer le développement de mycoses, irritations, démangeaisons et infections.  Et, qui dit plastique, dit pétrole, pollution, volume de déchets important et recyclage difficile…

    Les protections intimes, côté planète

    En moyenne, une femme utilise au cours de sa vie 10 000 à 15 000 produits menstruels(serviettes, tampons, applicateurs, emballages individuels). La France comptait en 2005, 16 millions de femmes âgées de 13 à 50 ans, consommatrices potentielles, qui utilisaient 290 protections par an, selon Group’Hygiène, l’organisme professionnel français des produits à usage unique pour l’hygiène, la santé et l’essuyage.

    stop-tampon-hygieniqueLe plastique et les autres composants (coton, colle…) utilisés dans la fabrication des tampons, serviettes, emballages et applicateurs encombrent les décharges pour des centaines d’années. De même, les produits chimiques – utilisés pour la culture, le blanchiment et la stérilisation – polluent l’eau et la terre.

    Ils ne sont pas aussi jetables que l’on nous dit, car leur valorisation reste aujourd’hui impossible du fait de la multitude des matières contenues dans ces protections. Il faut 500 ans à ces produits hygiéniques pour se dégrader, c’est-à-dire autant qu’une bouteille en plastique. Ce qui fait de l’industrie des protections hygiéniques l’une des plus polluantes au monde, selon Greenpeace.

    Où les jeter ?
    Comme l’explique la marque Natracare : « La plupart des femmes savent que l’élimination des serviettes sanitaires  dans les toilettes cause la contamination de nos océans et de nos 
    rivières et elles sont nombreuses à jeter les serviettes hygiéniques avec les déchets domestiques, qui sont soit incinérés, soit enterrés dans des décharges. L’incinération est une cause majeure de pollution dans le monde.

    Toutefois, l’alternative consistant à enterrer les déchets dans le sol ne vaut pas mieux, car les plastiques contenus dans les serviettes hygiéniques et protège-slips et les applicateurs de tampon ne sont pas du tout biodégradables et ils resteront donc dans l’environnement pendant des centaines d’années. »

    Serviettes – tampons : Les alternatives écologiques

      Les serviettes hygiéniques lavables Plim en coton biologique sont dotées d’une membrane ultra-absorbante aussi efficace que les serviettes jetables.

    La face du dessous est imperméable, mais respirante, ce qui évite l’humidité de s’installer et procure une sensation sèche. Ainsi, pas de prolifération bactérienne, pas d’odeur, ni de démangeaison, la serviette se fait vraiment hygiénique ! De plus, fine et pliable, elle est pratique et discrète.

    La coupe menstruelle

    Lunacopine_seleneLa coupe menstruelle, comme la Lunacopine®, est faite en silicone médicale (non allergène) et très souple. Elle se positionne à l’entrée du vagin et ne recueille que le sang (pas les sécrétions vaginales qui nettoient la muqueuse, ni la flore intime protectrice des infections).

    Autre avantage, elle est économique, puisquerentabilisée au bout de 6 mois et utilisable pendant 10 ans.

    •    Il existe des entreprises qui produisent des tampons et des serviettes en coton non blanchis. Certaines utilisent même du coton cultivé naturellement (sans produits chimiques). Mais cela a un prix !

    •    L’éponge de mer naturelle doit être rincée toutes les 3h. Sa durée de vie est de 6 à 8 cycles.

    Respect du sang des lunes, respect du corps de la femme

    serviettes-femmeTampons, applicateurs, serviettes qu’on jette, tout est fait pour que – en plus de s’empoisonner – la femme ne se rende plus compte de ce qui se passe en elle. Derrière cette culture du jetable, on a perdu de vue tout l’aspect sacré du sang des règles qui a pourtant vocation à donner la vie.

    Les menstruations ont été littéralement aseptisées avec pour effet de dégoûter du sang menstruel (pourtant le plus pur et le plus riche qui soit !). Des articles tels que les tampons blanchis renforcent l’idée que le sang est sale dans des publicités où l’on n’ose pas le montrer, remplacé par du liquide bleu n’ayant ni sa couleur ni sa consistance.

    Utiliser les alternatives citées ci-dessus permet de réapprendre aux femmes le fonctionnement de leur corps et de respecter ce qui s’y passe. Prenons exemple : en Amérique latine, le sang périodique est reversé à la Terre pour que le cycle nourricier ne soit pas rompu.

    *

    Je reviendrai bientôt avec un zoom sur les produits écologiques de Plim.

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