-
Remplacer ses éponges par des tawashis
Le jour où j'ai remplacé mes éponges par des tawashis - par Laissons Lucie Faire
Tendance zéro déchet oblige, les tawashis commencent à fleurir un peu partout sur la toile. Mais qu’est-ce donc que cela ?
Le tawashi est une petite éponge qui nous vient tout droit du Japon, plus durable et donc plus écologique que la traditionnelle éponge jaune et verte qui gratte. Elle peut être tricotée, crochetée ou, réalisée à partir de matériaux de récup tels que des vieilles chaussettes, des manches de t-shirt ou des jambes de leggings.
Cette version récup est la plus simple et c’est donc celle que j’ai choisi de réaliser.
LE "comment faire" POUR LES NULS
Les travaux manuels et toi ça fait 10 ? Tu as deux mains gauches ? Le tawashi est donc fait pour toi !
En effet, il s’agit probablement du "comment faire" le plus simple au monde. C’est inratable! Une planche de bois, 20 clous et un marteau suffiront à créer un métier à tisser qui pourra ensuite être utilisé à l’infini pour confectionner des dizaines, voire même des centaines de tawashis.
Il suffira alors de couper des bandes de 3 cm de large dans de vieilles chaussettes, des manches de t-shirt ou des jambes de leggings, puis de les « tisser » et de rabattre les mailles pour former un carré.
La méthode est très bien expliquée dans le tuto du blog Wonderful Breizh. Et si vous voulez voir le tout en vidéo, c’est ici que ça se passe.
Pour ma part, j’ai utilisé des chaussettes, lesquelles présentent l’avantage de ne pas comporter de couture. Enfin une solution aux chaussettes trouées et à ce phénomène mystérieux de la chaussette veuve ! De quoi faire une pied de nez à ce satané lutin des chaussettes qui vient sournoisement se servir dans la machine à laver.
Le problème, c’est que la Marie Kondo qui sommeille en moi fait que j’avais jusqu’à présent tendance à jeter directement les chaussettes trouées ou dépareillées, après les avoir remerciées pour les bienfaits qu’elles m’avaient apportés, évidemment (sans blague, si vous n’avez jamais lu La Magie du rangement de Marie Kondo, faites-le ! Cette fille est cinglée, ça me parle tellement… J’adore !)
Heureusement, quelques rescapées étaient passées outre mes accès de tri aigu et ont donc eu le privilège d’être réincarnées en superbes tawashis. D’autre part, mes proches ont reçu l’ordre de ne plus jamais jeter la moindre chaussette.
ET À L’USAGE ?
Eh bien ma foi mes éponges traditionnelles ne me manquent pas. Les tawashis fonctionnent très bien que ce soit pour faire la vaisselle ou pour nettoyer le plan de travail ou toute autre surface. Le relief des mailles permet de faire partir la crasse facilement.
En plus, les tawashis présentent l’avantage de pouvoir être lavés en machine et sont donc bien plus hygiéniques que ces éponges dégoûtantes qui se transforment rapidement en nids à microbes.
Une fois rincés et essorés, je les pends à des petits crochets que j’ai placés à proximité de l’évier pour qu’ils puissent sécher correctement. Le tawashi blanc pour la vaisselle, le tawashi noir pour le reste (faut pas tout mélanger que même !), et roule ma poule !
Hygiéniques, économiques, écologiques et pratiques. Que demander de plus ? Je ne pense pas racheter d’éponges qui grattent de sitôt.
Pour ma part, l’utilisation du tawashi va de pair avec une modification des produits d’entretien que j’utilise. Les détergents traditionnels ont progressivement cédé la place à quelques produits plus respectueux de l’environnement, à savoir du savon de Marseille (le vrai à base d’huile d’olive, pas celui à l’huile de palme qui craint), de savon noir, du bicarbonate de soude et, le champion des champions, le détartrant du feu de Dieu, j’ai nommé l’indétrônable vinaigre blanc !
-
Commentaires