• Je suis Michele Scapino. À Damanhur, je suis Orango Riso (Orang Riz) parce qu'ici, par tradition, par esprit de jeu, il est d'usage d'acquérir un nom d'animal et un nom de vé­gétal pour amplifier le sens propre de la recherche de contact avec la nature.

    J'ai une histoire complexe. Après des études en intelligence artificielle, j'ai travaillé et étudié dans l'informatique à l'aube de la cybernétique. Après mon diplôme, j'ai travaillé dans ma propre entreprise durant plusieurs années dans ce secteur.

    Puis, de l'intelligence artificielle, j'ai décidé de passer à l'intelligence humaine. J'ai ainsi modifié l'ensemble de mes centres d'intérêts et rencontré des amis avec qui nous avons décidé de réaliser un rêve, avec comme mentor, Oberto Airaudi, une figure qui est devenue aujourd'hui un guide spirituel. Il m'a aidé dans le processus d'éveil personnel de mes talents, mais aussi sous la forme d'enquête sur la sensibilité des êtres humains. Et je suis devenu un guérisseur spirituel.

    Qu'est-ce que la fédération de Damanhur et comment est-elle née ?

    La fédération de Damanhur est vraiment un rêve humain, réalisé, traduit dans la pratique et né d'un groupe d'amis qui, après avoir fait des recherches de manière autonome ont donné vie à des centres spécifiques pour enquêter sur la sensibilité des êtres humains, des plantes, en général, de la vie, en Italie. Et cela pourrait être traduit en un modèle pratique.

    Nous avons donné vie à une première forme d'agrégation, une communauté née comme une vraie école de philosophie dans laquelle expérimenter simplement ce que, au début nous recherchions. Dès ce moment-là, le processus s'est amplifié jusqu'à donner vie à une série de communautés, qui étaient d'accord d'expérimenter entre elles différents modèles de cohabitation, jusqu'à la fédération qui a acquis la structure actuelle, à l'intérieur de laquelle convergent les différentes institutions qui sont en charge de la vie ordinaire, de l'intendance des personnes, mais aussi pour faire des expériences ensemble.

    Sur quels principes Damanhur se fonde ?

    Assurément, sur la pensée positive, et sur l'idée que les personnes sont habitées d'idées et de sentiments communs, et qu'elles consentent à vivre leurs propres talents. Ça s'inspire d'une idée très ancienne d'école philosophique, mais aussi de partage, mais aussi de labeur. La vie signifie travailler ensemble, apprendre, croître signifie expérimenter. Croire en l'autre, et selon le contexte, dans le fait qu'aujourd'hui nous sommes une époque qui amène des valeurs nouvelles, croire en l'art comme l'un des modèles novateurs des processus de recherche. Nous avons donné vie à de nombreux travaux qui conjuguent la partie scientifique et la partie artistique, la partie philosophique avec la technologie.

    Et dans votre communauté, d'un côté quelle est la valeur de l'action et du contact avec les autres et d'un autre quelle est la valeur du recueillement intérieur ?

    Je dirais que c'est pareil. Il doit y avoir de l'espace pour la méditation, pour la recherche intérieure, pour réussir à retrouver le contact avec soi, mais par la médiation, comme espace de préparation du lien avec les autres, et par le fait de passer ensemble du temps à fonctionner. Pour nous, la méditation et les différentes techniques de méditation que nous expérimentons, ce sont ces espaces que nous obtenons pour pouvoir retrouver le contact avec la profondeur animée notamment de l'idée qu'en chacun il y a un dieu intérieur qui doit se réveiller ou pour dire mieux, nous devons nous réveiller pour se rendre compte d'accueillir une fréquence, un point dans lequel l'univers se reflète. Tout cela nous le vivons au moment où nous collaborons avec les autres et où nous rentrons en contact avec les autres. La demande est juste représentée dans le bien commun, dans le faire ensemble.

    Traduction de la video "vivere a Damanhur"

     


    votre commentaire
  •  

    votre commentaire
  • Buongiono à ce cher Fringuello et à Wapiti !


    votre commentaire
  • M'accompagner à DamanhurLe voyage

    Combien il coûte, environ : chf
    L'essence, un plein
    devrait suffire environ
    60.00
    Tunnel Grand Saint-Bernard
    aller et retour
    50.00
    Autoroute Aoste - Ivrea
    aller et retour
    30.00
      140.00
       

    Les frais effectifs sont partagés entre les occupants de la voiture qui a 5 places.

    Oracle

    Le rite de l'oracle (cérémonie de la pleine lune) est gratuit. Il faut avoir fait la visite de départ qui a lieu au centre de Damjl.
    Ces deux activités sont gratuites.

    Visite des Temples de l'humanité

    Cette visite doit se réserver, elle dure une demi-journée et coûte autour de 66 euros.

    Logement

    à Damil, centre de Damanhur :
    28 euros/personne en chambres à plusieurs lits
    45 euros pour une single

    à Prima Stalla, un nucleo
    15 € nuit/personne, chambre double, avec salle de bains partagée
    25 € nuit/personne, chambre double, avec salle de bains attenante
    4 € pour le petit-déjeuner et 8 € par repas midi ou soir

    Vous pouvez camper sur place, si vous emmener votre tente, cela coûte 12 euros par jour


    votre commentaire

  • Souvenir de Damanhur - Chaos  mentalChaque samedi, nous, les nouveaux citadins de newlife, allons faire de la méditation, en général à Ogni Dove. J'ai entendu dans les branches que ce n'est pas le même niveau que celle du lundi soir, c'est juste comme une introduction. Samedi dernier, il était question de la parabole des talents. Bon, je connais la version Jésus, dont la leçon est : même si tu n'as qu'un talent et que tu ne l'utilises pas, il te sera retiré !

    Ma mère me disait : "Tu as bien de la chance Christiane, tu as reçu de nombreux talents!". C'est vrai, alors si j'ai bien compris la leçon de Jésus, il s'agit de les utiliser. Ici à Damanhur, depuis que je suis arrivée, certains de mes talents semblent vraiment bien plus utiles que d'autres : J'ai ramassé les feuilles. Je balaye, je lave le sol, j'enlève la poussière des meubles, j'arrose les plantes vertes, avec qui j'ai une relation toute particulière, j'arrange les coussins, une nappe sur la table pour que ce soit joli, je suspens le linge, je plie le linge, je range le linge, à la cuisine, je marine, je pèle, je coupe, je découpe, je fais frire, je fais cuire, je dresse la table, et puis je range, je lave, j'essuie... je dois y passer bien quatre heures par jour !

    Mais que va-t-il advenir de mes autres talents ? Si je ne les utilise pas ? Vont-ils m'être retirés ? J'espère que j'ai un peu de temps pour trouver où les utiliser ici ou ailleurs !

    Parce que voilà, mon questionnement actuel, c'est l'argent, cette énergie extraordinaire qui est, selon moi, faite pour circuler... J'ai une réserve d'argent, une petite réserve... Et là j'ai ouvert le robinet, et ce sont plus de cinq cents euros par mois qui s'échappent. Et dans ma dame-jeanne personnelle, pour l'instant, il n'y a que la sortie qui soit utilisée, l'entrée demeure tristement seule, sans voir personne...

    Alors mon ego se met à me harceler, mais oui, vous savez, celui qui crée le chaos dans ma tête, celui qui croit tout savoir et que j'ai bien du mal à domestiquer, à faire taire, à calmer.

    Conversations

    • Ego : Mais tu te rends compte, tu paies cinq cents euros par mois, et en plus tu travailles quatre heures par jour, ça fait à peu près un mi-temps. En Suisse, ça vaut au minimum mille cinq cents francs par mois. Tu te fais rouler dans la farine ma veille, comme d'habitude.
    • Moi : Tais-toi, je travaille parce que je le veux bien, je ne suis pas obligée, enfin pas autant !
    • Ego : Ah tu crois ça ? Alors pourquoi on te demande : « Tu peux me faire une courtoisie, tu peux balayer l'extérieur ? » ou alors « Christiane, Gazelle est malade, peux-tu la remplacer ? »
    • Moi : Arrête, tais-toi, j'aime rendre service, j'aime être utile, je le fais volontiers.
    • Ego : Oui, tu le fais, pendant que les autres vont travailler et se font de l'argent, je te dis que tu te fais danser sur le ventre, ma vieille !
    • Moi : Tais-toi, je te dis, ils ont construit un merveilleux temple, et toutes ces maisons, et encore certainement bien d'autres choses que j'ignore.
    • Ego : Oui bien sûr, mais tu as payé cent huit euros pour les voir.
    • Moi : C'est vrai mais maintenant, à de nombreuses occasions, j'y suis retournée gratuitement. Je t'ordonne de te taire, je ne veux pas t'écouter !
    • Ego : Et comment tu vas faire quand tu n'auras plus d'euros ? Tu crois peut-être qu'ils vont te garder pour tes beaux yeux ? Ici, c'est le travail qui est précieux, et ils se le gardent. Tu as bien vu, tu as bien tenté de participer à l'amélioration de la version française du site internet, de traduire les trois premiers livres de Falco, de participer à l'organisation d'événements, rien ne bouge, ils ne veulent pas de toi ni de ton travail, ils se le gardent le travail !
    • Moi : Ils sont très occupés ! Alors j'attends qu'ils me répondent !
    • Ego : C'est cela, c'est cela... Tu as bien vu, même ceux qui sont retraités, et qui doivent bien encaisser une rente mensuelle, ils continuent de travailler. Le travail, ils se le gardent, je te dis ! Le travail rémunéré, on est d'accord, parce que pour ce qui est du travail gracieusement fait, ils sont d'une générosité sans borne.
    • Moi : Tu es mauvaise langue. Tu veux juste mettre le trouble dans mon esprit quand moi je veux croire à l'abondance, croire que si je donne, sans calcul, juste pour le plaisir de donner, je participe à la circulation de l'énergie, je fais ma part dans le donner/recevoir, et ici il y a de quoi faire.
    • Ego : Oui, tu donnes, tu fais ta part, mais tout cela, ce ne sont que des belles paroles que tu as entendues dans les cours de développement personnel. Je reviens avec ma question : que feras-tu quand ta réserve sera épuisée ?
    • Moi : Tu ferais mieux de me donner des idées pour créer le travail qui rapporte de l'argent... Je sais bien que tu veux m'aider, que tu essayes de m'éviter des problèmes, que tu veux me protéger. Pour une fois, s'il te plaît, laisse-moi avoir confiance, me dire que ça va bien aller, que je n'ai pas de soucis à me faire. Regarde les oiseaux, ils ne demandent pas ce qu'ils vont manger le lendemain, ils se nourrissent et ils continuent leur vie d'oiseaux, ils volent, ils font leur nid, ils surveillent leurs oeufs...
    • Ego : Et l'hiver ils meurent de faim !
    • Moi : Et alors, c'est leur vie d'oiseaux, ils n'ont pas peur de manquer, eux. Un jour, je me suis arrêtée avec ma voiture parce que j'ai vu un oiseau immobile au bord de la route. Il était là, presque sans vie, comme serein. J'ai d'abord eu l'idée de la prendre et de le ramener à la maison. Mais il avait l'air si digne, son oeil me fixait, semblant me dire de le laisser là. Alors je suis restée un moment à côté et puis j'ai continué mon chemin. Cet oiseau-là m'a donné une belle leçon d'acceptation.
    • Ego : Bla bla bla, admettons ! Il doit quand même y avoir quelque chose qui t'échappe, tu n'es pas chez toi ici, tu ne connais pas le fonctionnement, la mentalité italienne !
    • Moi : C'est vrai. Je vais apprendre. Laisse-moi un peu de temps, laisse-moi avoir confiance. C'est un peu de l'alchimie, il doit bien y avoir quelqu'un pour recevoir ce que j'ai à offrir, sinon pourquoi l'aurais-je appris ?
    • Ego : Là, je dois dire que tu me laisses sans voix !
    • Moi : Et bien soit ! Reste tranquille !

    Et je vous dis, une tâche quotidienne importante pour moi, en ces jours de grand chambardement, pour garder calme et sérénité, c'est bien de veiller à ce que mon égo ne prenne pas toute la place.

    Christiane Kolly - 19 janvier 2011


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique