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Au cours de l’été de 1931, le Dr. Nikola Tesla fit des essais sur route d’une berline Pierce Arrow haut de gamme propulsée par un moteur électrique à courant alternatif, tournant à 1.800 t/m, alimenté par un récepteur de l’énergie puisée dans l’éther partout présent.
Pendant une semaine de l’hiver 1931, la ville de Buffalo, au nord de l’état de New York, USA, fut témoin d’un événement extraordinaire. La récession économique, qui avait ralenti les affaires et l’industrie, n’avait cependant pas diminué l’activité grouillante de la ville.
Un jour, parmi les milliers de véhicules qui sillonnaient les rues, une voiture de luxe s’arrêta le long du trottoir devant les feux à un carrefour. Un piéton observa cette toute nouvelle berline Pierce Arrow dont les coupelles de phares, d’un style typique de la marque, se fondaient joliment dans les garde-boue avant.
L’observateur s’étonna de ce que, par cette fraîche matinée, aucune vapeur ne semblait jaillir du pot d’échappement ; il s’approcha du conducteur et, par la fenêtre ouverte, lui en fit la remarque. Ce dernier salua le compliment et donna comme explication que la voiture ne « possédait pas de moteur ».
NEXUS N°37 mars-avril 2005 – Par Igor Spajic 2004.
Cette réponse n’était pas aussi saugrenue ni malicieuse qu’il n’y paraissait, elle comportait un fond de vérité. La Pierce Arrow n’avait, en effet, pas de moteur à explosion, mais un moteur électrique. Si le conducteur avait été plus disert, il aurait ajouté que ce moteur fonctionnait sans batteries, sans « combustible » d’aucune sorte. Le conducteur s’appelait Petar Savo, et bien qu’il fut au volant de la voiture, il n’était pas l’inventeur de ses caractéristiques étonnantes.
Celles-ci étaient dues à l’unique passager, que Petar Savo désignait comme son « oncle », et qui n’était autre que ce génie de l’électricité : le Dr. Nikola Tesla (1856-1943). Vers 1890, Nikola Tesla révolutionna le monde par ses inventions en électricité appliquée, nous donnant le moteur électrique à induction, le courant alternatif (AC), la radiotélégraphie, la télécommande par radio, les lampes à fluorescence et d’autres merveilles scientifiques. Ce fut le courant polyphasé (AC) de Tesla, et non le courant continu (DC) de Thomas Edison, qui initia l’ère de la technologie moderne.
Revenant sur la Pierce Arrow, une voiture luxueuse de cette époque qui avait été mise à l’abri dans une ferme, pas loin des chutes du Niagara.
On en avait enlevé le moteur sans toucher à l’embrayage, ni à la boîte de vitesses ni à la transmission aux roues arrière.
Le moteur à essence avait été remplacé par un moteur électrique totalement fermé, cylindrique, d’environ 1 mètre de long et 65 cm de diamètre, muni d’un ventilateur de refroidissement à l’avant.
A ce qu’on dit, il n’y avait pas de distributeur.Tesla ne voulait pas dire qui avait fabriqué ce moteur, mais il s’agissait probablement d’un département de chez Westinghouse.
Le récepteur d’énergie (convertisseur d’énergie gravitationnel) avait été fabriqué par Tesla lui-même.
Le boîtier du convertisseur mesurait environ 60 x 25 x 15 cm et était installé devant le tableau de bord.
Le convertisseur contenait, entre autres, 12 tubes à vide dont 3 de type 70-L-7.
Une lourde antenne, d’environ 1,8 m de long en sortait.
Il semble que sa fonction était identique à celle du convertisseur de Moray.En outre, deux grosses tiges sortaient d’environ 10 cm du boîtier du convertisseur.
Tesla les poussait en disant : « Maintenant, nous disposons de l’énergie »…
Le moteur tournait au maximum à 1800 tours par minute et avait besoin d’un ventilateur pour être refroidi. Tesla ajoutait que le convertisseur était suffisamment puissant pour éclairer aussi, en plus, toute une maison.
Les essais ont duré une semaine.Les 130 km à l’heure ont été atteints sans peine, les données des performances étant comparables à celles des automobiles à essence.
Quelques mois après ces essais… et en raison de la crise économique, Pierce Arrow, arrêta sa production. Il est très probable que la connexion entre moteur électrique et transmission avait été réalisée dans cette compagnie.Studebaker, dans le South Bend a racheté le matériel de Pierce Arrow.
Moins de 30 ans après, cette société disparaissait pour former avec Nash la firme « American ».
Plus tard, certains des fans de Pierce Arrow essayèrent, mais sans succès, de faire revivre cette compagnie dont le nom figure aujourd’hui dans un mausolée en compagnie des Horch, Maybach, Hispano-Suiza, Bugatti et Isotta-Fraschini. Tesla savait bien que tout ceci était en contradiction avec les concepts techniques de son époque.C’est pourquoi il évitait les discussions avec les ingénieurs, les théoriciens, ou les compagnies, à de rares exceptions près. Cette voiture avait bien évidemment été construite seulement pour le plaisir, mais elle annonçait celles du futur, économiques et non polluantes.
Top secret…Quelques mois après la mort de Nikola Tesla, en 1943, la Cour suprême américaine frappa de nullité le brevet de la radio de Marconi, reconnaissant un peu tard l’antériorité des travaux de Tesla, Oliver Lodge et John Stone.
Ne s’étant jamais marié, Nikola Tesla n’avait pas d’héritiers directs et ne laissa pas de dispositions testamentaires.
Ainsi, le FBI saisit l’ensemble de ses papiers et les fit transporter à Washington où ils furent mis sous scellés et classifiés Top Secret. Jusqu’au bout, ce visionnaire aura défendu ses inventions et ses théories envers et contre tous… Le mystère et la solitude qui avaient entouré son existence semblaient également vouloir l’accompagner par-delà le trépas. 68 ans plus tard, le voile n’est toujours pas levé…
Ses funérailles se déroulèrent le 12 janvier 1943 à la cathédrale de New York Saint-Jean-le-Divin au nord de Central Park, église qui se voulait la plus vaste du monde mais ne fut jamais achevée…www.GatsbyOnline.com
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« La question de l’environnement est, bien sûr, éminemment complexe. Mais, si l’on y songe, c’est une question, tout simplement, d’altruisme et d’égoïsme. Si nous avons la moindre considération pour les générations à venir, nous ne pouvons pas continuer à faire cela. Elles se diront : « vous saviez et, pourtant, vous n’avez rien fait. »
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Les trois premiers sont les plus vieux ou malades : ce sont eux qui rythment le groupe.
Ils sont suivis par cinq loups forts et puissants les loups Beta.
Le reste de la meute est constituée des loups Gamma.
En queue de cortège, bien derrière, est le loup Alpha : le chef de meute.
Depuis sa position, il contrôle le groupe, décide de la direction à prendre et anticipe les menaces. La meute avance au rythme des anciens sous le commandement du leader qui impose l'esprit d'entraide et ne laisse personne derrière.
Si la meute était organisée à l'inverse, elle s'étirerait, se scinderait, les plus faibles seraient distancés et, en cas d'attaque, sacrifiés. C'est le propre des animaux sociaux et intelligents d'être organisés comme cela.
C'est leur force.
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LOUIS RUFFIEUX - Rédacteur en chef de La Liberté - Opinion
Dans le halo des phares, ils présentaient une chorégraphie brouillonne. La vie de beaucoup s’arrêtait là, dans une rencontre fatale avec le verre ou la tôle. Sur la voiture, ils laissaient une trace, un fragment d’aile, de patte, de carapace ou une tenace signature de sang. De retour de la route des vacances, les phares, le capot et le pare-brise étaient crépis de bouts et de jus d’insectes. Cette croûte de cadavres ne disparaissait que sous d’énergiques coups d’éponge préalablement plongée dans de l’eau chaude savonneuse. L’exercice permettait aussi au conducteur de passer l’éponge sur l’éventuelle culpabilisation née de ses «prélèvements» animaliers – pour parler comme un chasseur.
Pardon aux jeunes conducteurs qui ne comprennent rien, et pour cause: il n’y a plus d’insectes. Ils ont disparu en quelques années, à la fin du XXe siècle, sans avertir et sans même qu’on le remarque vraiment. On oublie vite les corvées; le nettoyage de sa voiture mouchetée de reliefs collants en était une. Même les scientifiques ont été pris de vitesse, eux qui n’avaient pas jugé utile de quantifier le monde populeux des insectes. Mais la revue Science, qui s’est penchée sur ce phénomène le mois dernier, a quand même trouvé une preuve chiffrée de l’hécatombe. Des entomologistes ayant posé dès 1989 des pièges dans une réserve naturelle allemande ont pu montrer, en 2013, une chute de 80% du nombre d’insectes en 25 ans!
Pourquoi, comment? A la barre comparaît un sérieux suspect qui a déjà beaucoup fait parler de lui au moment des recherches sur l’effondrement des colonies d’abeilles: la clique des néonicotinoïdes. Ces insecticides sont épandus, pulvérisés ou directement introduits dans les semences à titre préventif. Ils sont utilisés partout à très large échelle pour les cultures depuis le milieu des années 1990. Sous l’angle de la protection de la nature, ils cumulent tous les défauts: hautement toxiques pour les insectes et les oiseaux qui les mangent, ils sont présents dans tous les compartiments de la plante; ils ne sont que faiblement biodégradables et tuent les organismes fertilisants comme les vers de terre, avant de s’écouler dans les sources et les nappes phréatiques. Quant aux effets positifs de ces insecticides sur la production agricole, ils sont désormais sérieusement contestés, du moins pour certaines cultures dont les rendements déclinent. Orpheline de ses travailleurs souterrains et aériens empoisonnés, la terre démissionne.
Cà et là, l’usage de quelques-uns de ces néonicotinoïdes est maintenant prohibé. Mais un tiers des insecticides vendus dans le monde appartiennent encore à cette classe, estime-t-on. L’agrochimie en fait son miel très lucratif et peu lui chaut la disparition des insectes pollinisateurs indispensables à l’agriculture, à la nature, à la vie!
Voilà pourquoi les phares des voitures désormais vierges d’insectes jettent une lumière encore plus crue sur nos intrusions barbares et suicidaires dans les délicats équilibres de la planète.
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L'enfance est le socle...
Songez bien que c'est rarement à nous de lui proposer ce qu'il doit apprendre, c'est à lui de le désirer, de le chercher, de le trouver, c'est à nous de mettre à sa portée les éléments pour se réaliser, de faire naître adroitement en lui ce désir et de lui fournir les moyens de le satisfaire.
— Jean-Jacques Rousseau,
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