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  • Partir en vacances à l’autre bout du monde, sur une île déserte. Aller se prélasser des jours durant au soleil sur une plage de sable blanc dont la finesse dépasse toutes les espérances. Revêtir un masque et un tuba pour aller admirer les poissons multicolores. Et se faire servir des mojitos à l’apéro, les doigts de pieds en éventail. Aaaah, ne serions-nous pas en train de décrire les Maldives, à tout hasard ?

    maldives

    Archipel paradisiaque prisé depuis bien longtemps par les amoureux et autres touristes majoritairement européens et richissimes, derrière le paysage carte postale se cache une très vilaine réalité.

    Impossible pour les touristes de croiser quelques uns des 350 000 habitants des Maldives. Deux mondes se font face de chaque côté de la plage, avec d’une part les touristes venus se détendre, et de l’autre les Maldiviens emprisonnés par le régime islamique extrémiste. La charia qui y est appliquée est parmi l’une des plus strictes au monde, et n’a fait qu’empirer avec les années.

    En 2012, le gouvernement en place est renversé par les milices islamistes avec le soutien de l’armée, et installent des règles sociales, culturelles et doctrinales un peu trop excessives. Depuis toujours aux Maldives, l’islam est la religion d’État et dessine les contours d’une région du monde qui n’a pas évolué.

    Les viols, les arrestations arbitraires, la censure islamique, les mariages précoces dès l’âge de 9 ans, l’exploitation des immigrés dans les hôtels de luxe réservés aux touristes, sont autant de faits bien concrets mais pourtant occultés. En avril 2015, le journal The Indian Express affirme même que plus de 200 Maldiviens seraient partis combattre en Irak et en Syrie, ces derniers faisant partie des milices qui renversèrent le gouvernement en 2012.

    maldivesEn mars 2013, une adolescente de 15 ans qui a été victime de viol a été condamnée à 100 coups de fouet sur la place publique et 8 mois d’assignation à résidence. Motif de la condamnation : coupable d’avoir eu des relations sexuelles hors mariage.

    La charia appliquée aux Maldives depuis des années a été mise en lumière à l’international lorsqu’en 2014, la peine de mort pour les enfants a été rétablie par le président au pouvoir depuis 2013. Abdulla Yameen Abdul Gayoom déclare le 27 avril 2014 que « le meurtre doit être puni par le meurtre » pour justifier le rétablissement de la peine de mort dès l’âge de 7 ans avec comme date butoir le jour du 18ème anniversaire.

    Aussitôt, la Fédération Internationale des Droits de l’Homme s’exclame que la peine de mort est une « atteinte énorme aux droits de l’Homme internationaux », et le Haut-Commissariat des Nations Unies fait part de sa « profonde inquiétude ». Cependant, rien ne change…

    Le tourisme étant la principale ressource économique des Maldives et les européens les principaux touristes concernés, il n’est pas si étonnant de constater que finalement, tout reste figé. Giuseppe Di Bella, un historien, a pourtant tenté de faire réagir les masses en appelant au boycott des tours opérateurs :
    « La principale ressource des Maldives est le tourisme. Je me vois très mal me prélasser sur les plages de ce paradis tropical de carton-pâte, sans me soucier du sort funeste qui pourrait être réservé à ses habitants, mineurs et enfants compris. Je refuse de contribuer à l’essor économique d’un tel pays. ».

    maldivesÀ Malé, capitale des Maldives, le port du maillot de bain est interdit sur la plage.

    Un beau coup de gueule, qui n’a pas eu le résultat escompté.
    Malheureusement, la peine de mort est aujourd’hui toujours légale, les lapidations sur la place publique aussi, de même que l’exploitation des plus faibles.

    Résultat : une liberté d’expression quasi inexistante, une persécution récurrente des journalistes, une politique locale trop bancale, et une maltraitance à l’égard de la femme et des enfants qui ferait pâlir les touristes les plus coriaces.

    copié/collé de www.opnminded.com


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  • Le jour où j'ai remplacé mes éponges par des tawashis - par Laissons Lucie Faire

    Remplacer ses éponges par des tawashisTendance zéro déchet oblige, les tawashis commencent à fleurir un peu partout sur la toile. Mais qu’est-ce donc que cela ?

    Le tawashi est une petite éponge qui nous vient tout droit du Japon, plus durable et donc plus écologique que la traditionnelle éponge jaune et verte qui gratte. Elle peut être tricotée, crochetée ou, réalisée à partir de matériaux de récup tels que des vieilles chaussettes, des manches de t-shirt ou des jambes de leggings.

    Cette version récup est la plus simple et c’est donc celle que j’ai choisi de réaliser.

    LE "comment faire" POUR LES NULS

    Les travaux manuels et toi ça fait 10 ? Tu as deux mains gauches ? Le tawashi est donc fait pour toi !

    En effet, il s’agit probablement du "comment faire" le plus simple au monde. C’est inratable! Une planche de bois, 20 clous et un marteau suffiront à créer un métier à tisser qui pourra ensuite être utilisé à l’infini pour confectionner des dizaines, voire même des centaines de tawashis.

    Il suffira alors de couper des bandes de 3 cm de large dans de vieilles chaussettes, des manches de t-shirt ou des jambes de leggings, puis de les « tisser » et de rabattre les mailles pour former un carré.

    Remplacer ses éponges par des tawashisLa méthode est très bien expliquée dans le tuto du blog Wonderful Breizh. Et si vous voulez voir le tout en vidéo, c’est ici que ça se passe.

    Pour ma part, j’ai utilisé des chaussettes, lesquelles présentent l’avantage de ne pas comporter de couture. Enfin une solution aux chaussettes trouées et à ce phénomène mystérieux de la chaussette veuve ! De quoi faire une pied de nez à ce satané lutin des chaussettes qui vient sournoisement se servir dans la machine à laver.

    Le problème, c’est que la Marie Kondo qui sommeille en moi fait que j’avais jusqu’à présent tendance à jeter directement les chaussettes trouées ou dépareillées, après les avoir remerciées pour les bienfaits qu’elles m’avaient apportés, évidemment (sans blague, si vous n’avez jamais lu La Magie du rangement de Marie Kondo, faites-le ! Cette fille est cinglée, ça me parle tellement… J’adore !)

    Heureusement, quelques rescapées étaient passées outre mes accès de tri aigu et ont donc eu le privilège d’être réincarnées en superbes tawashis. D’autre part, mes proches ont reçu l’ordre de ne plus jamais jeter la moindre chaussette.

    ET À L’USAGE ?

    Eh bien ma foi mes éponges traditionnelles ne me manquent pas. Les tawashis fonctionnent très bien que ce soit pour faire la vaisselle ou pour nettoyer le plan de travail ou toute autre surface. Le relief des mailles permet de faire partir la crasse facilement.

    En plus, les tawashis présentent l’avantage de pouvoir être lavés en machine et sont donc bien plus hygiéniques que ces éponges dégoûtantes qui se transforment rapidement en nids à microbes.

    Remplacer ses éponges par des tawashisUne fois rincés et essorés, je les pends à des petits crochets que j’ai placés à proximité de l’évier pour qu’ils puissent sécher correctement. Le tawashi blanc pour la vaisselle, le tawashi noir pour le reste (faut pas tout mélanger que même !), et roule ma poule !

    Hygiéniques, économiques, écologiques et pratiques. Que demander de plus ? Je ne pense pas racheter d’éponges qui grattent de sitôt.

    Pour ma part, l’utilisation du tawashi va de pair avec une modification des produits d’entretien que j’utilise. Les détergents traditionnels ont progressivement cédé la place à quelques produits plus respectueux de l’environnement, à savoir du savon de Marseille (le vrai à base d’huile d’olive, pas celui à l’huile de palme qui craint), de savon noir, du bicarbonate  de soude et, le champion des champions, le détartrant du feu de Dieu, j’ai nommé l’indétrônable vinaigre blanc !


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  • Réparer au lieu de jeterC’est la devise du Repair Café.  Venez apprendre à réparer vos objets défectueux (ordinateurs, électroménager, vêtements etc., pas de smartphones) avec l’aide de réparateurs/trices bénévoles.

    Prochain Repair Café le 22 avril 2017
    au Nouveau Monde à Fribourg - carte
     

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  • En Suisse 300 kgs de nourriture par habitant par an sont gaspillés. Nous sommes les mauvais élèves, nos ancêtres doivent s'indigner !

    Pour anéantir le gaspillage alimentaire, des solutions existent. Encore faut-il savoir les identifier et les mettre en oeuvre tout en impliquant la population.

    Au Danemark, on l’a si bien compris que Copenhague est devenue la capitale mondiale de la lutte anti-gaspi ! Les innovations technologiques, couplées à une forte implication de la société, diminuent chaque jour davantage la quantité de nourriture jetée à la poubelle. On parle d’une baisse de 25% ! Le phénomène est si spectaculaire que la télévision suisse s’est rendue sur place. Résultat ? Un reportage bourré d’optimisme et de bonnes idées.

    En Suisse 300 kgs par habitant par an sont gaspillés !

    Regardez :


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  • Finis les pleins alimentaires au supermarché pour ce couple canadien. Désormais, ils produisent tout eux mêmes... dans la joie, et la bonne humeur !

    copié/collé de positivr.fr - Par Axel Leclercq
     
    Atteindre l’autosuffisance alimentaire peut sembler utopique. Surtout quand vous avez déjà des enfants et un boulot qui vous occupe à plein temps. Pourtant, cette utopie, Robin LeBlanc et Rebecca Huot en ont fait une réalité… À force de passion, de patience et de bon sens, ce couple de canadiens est en effet parvenu à produire une nourriture riche, variée et biologique en quantité plus que suffisante pour toute la famille ! Rencontre avec une famille en or…
     
    Autosuffisance alimentaire, est-ce possible ?
     Source : Ici Radio Canada
     
    Robin LeBlanc et Rebecca Huot, tous deux enseignants, ont acheté une ferme dans le Nouveau-Brunswick. Leur objectif : viser l’autonomie alimentaire… mais pas à n’importe quelle condition : pour Rebecca, il était hors de question que cette ambition les prive de quoi que ce soit !

     « Je n’allais pas me contenter de manger des carottes et des navets. »

    Autosuffisance alimentaire, est-ce possible ?
     
    Le couple a donc énormément bossé et étudié un maximum de techniques agricoles pour diversifier au maximum tout ce qu’il comptait produire. Et, aujourd'hui, le résultat est là. Robin LeBlanc et Rebecca Huot ne manquent de rien. Ils ont des fruits et des légumes à ne plus savoir qu’en faire, mais pas seulement : ils ont aussi de la viande, des huiles, du lait, des céréales du fromage, du cidre, des sauces, des pâtes et toute sorte de conserve à n’en plus finir !
     

     

     

    Rebecca Huot :

    « Moi, j’ai pas de stress à savoir d’où vient ma nourriture, j’ai pas de stress sur le bio, j’ai pas de stress à me demander si ce que me dit l’agriculteur est vrai. Moi, je n’ai pas ça parce que je mange toujours bio et local. »

    Autosuffisance alimentaire, est-ce possible ?
     

    Robin LeBlanc :

    « Je n’en reviens pas qu’on puisse faire tout ça. Qu’il y ait de la nourriture qui rentre dans les congélateurs alors qu’il nous en reste encore de l’année d’avant et que la salle de conserves est encore pleine…  Je n’en reviens pas (…) On s’en va vers quelque chose de nouveau. je n’ai pas du tout l’impression de reculer. »

    Voilà une belle expérience particulièrement réussie et inspirante !
     

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