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    Les amérindiens et certainement d'autres peuples patiquent une belle cérémonie appelée le "Give Away"  qui signifie "donner". Certains objets donnés sont spécialement achetés ou confectionnés pour l'occasion mais souvent il s'agit d'objets qui ne servent pas ou plus. Ces objets sont toujours en bon état même si ils sont parfois très anciens. Le but de la Cérémonie du Give Away est le partage, la continuité, la passation...

    Le sens amérindien de cette cérémonie est que quand on partage ses biens avec les autres, alors, honneur et abondance reviennent au donateur. La roue peut tourner à tout moment et ceux qui sont dans le besoin aujourd’hui peuvent êtres bénis dans l’abondance à partager demain.

    Il s’agit aussi de laisser aller les sens de « self importance » et d'identification narcissique (l'image de soi) attachée aux possessions.

    Cette cérémonie n’est jamais utilisée pour se défaire d’objets qui sont abîmés ou qui ne fonctionnent plus. Donner des objets de rebut est une disgrâce pour le donateur et un manque de respect envers le receveur.

    Certains Give Aways sont faits ou acquis spécialement pour l’occasion. Plus l’objet a de la valeur, plus il est prisé et plus le sentiment de possession est grand pour l’objet, plus la leçon du Give Away est importante.

    Il n’y a jamais de ficelles attachées aux cadeaux, pas d’attentes de retour. 

    La richesse est un concept qui varie d’une culture à l’autre. Dans les traditions amérindiennes, une des facettes de la richesse est la capacité à aider les autres et à donner, la générosité. Avec l’exception des personnes qui recherchent la gratification.

    Il y a aussi l’idée que tout a un rôle dans la création et nous avons la capacité d’assister chaque partie de la création en honorant toutes les parties à accomplir sa mission, y compris les objets. Quand un objet n’est plus utilisé, il ne remplit plus sa mission ou fonction, son potentiel n’est pas en service. Offrir cet objet à quelqu’un qui en a l’utilité ou le besoin est un partage de l’abondance et évite d’accumuler plus que ce dont nous avons besoin pour notre utilisation personnelle.

    L’enseignement du Give Away est de ne pas nous encombrer de choses qui ne servent plus, que ce soient des idées, des habitudes, des certitudes, des personnes, des lieux, des objets… le contrôle. Ces choses nous rendent captifs de nos propres créations.

    Lâchons prise, ouvrons nos mains afin de recevoir, laissons aller la peur du manque et faisons confiance à la vie et au Grand Mystère.

    Tous nos cercles, séminaires, groupes se terminent par un "Give Away". Ainsi, chacun-e apporte un petit cadeau emballé et repart avec un petit cadeau. De nombreuses années de pratique de cette Cérémonie nous ont montré que le  Give Away est toujours pertinent, parfois avec beaucoup d'humour, parfois émouvant, dans tous les cas un beau moment et toujours juste.

    quinta-essentia.over-blog.org


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    Copié/collé de http://www.rtbf.be/info/societe

    Boyan Slat a atteint son objectif. Ce jeune inventeur néerlandais de 20 ans est parvenu à récolter deux millions de dollars (environ 1,54 millions d'euros), soit la somme dont il avait besoin pour développer un projet pilote. Ce sont les internautes qui ont permis de financer ce projet de "nettoyage des océans" grâce à une campagne de crowdfunding.

    nettoyer oceans

     

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    Le projet-pilote devrait être composé de barrages flottants de cinq à dix kilomètres maximum. - © Tous droits réservés

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    Alors qu'il ne restait que deux jours pour atteindre l'objectif des 2 millions de dollars, la campagne de financement participatif battait de l'aile et stagnait à 1,7 million. Mais cette échéance approchant, la mobilisation des internautes a redoublé : nombreux sont ceux qui ont envoyé de l'argent dans ces derniers moments. En tout, quelque 38 000 personnes ont ensemble apporté les 2 millions de dollars nécessaires au projet de Boyan Slat.

    Son projet, il l'avait présenté en 2012. Il consiste à déployer d'immenses barrages flottants contre lesquels viendraient se coller les plastiques, récupérés ensuite dans une tour flottante de 11 mètres de largeur et 58 mètres de haut. Cette tour peut contenir 3000 m3 de plastiques flottants récupérés, puis évacués au bout de quelques semaines. Leur traitement ultérieur fait appel à des traitements physiques (fonte, compression) ou chimiques. Via une réaction facilitée par un catalyseur, il serait possible de refabriquer un carburant liquide.

    Le procédé fonctionne comme un entonnoir qui se met en action grâce aux courants marins. Selon les projections de Boyan Slat et de sa fondation "The Ocean Cleanup", la moitié des déchets de l'Océan Pacifique pourrait être récupérée en moins de dix ans.

    300 millions de dollars pour l'ensemble du projet

    Le projet-pilote, qui pourra être mis en place dans les quatre ans grâce à l'argent récolté aujourd'hui, devrait être composé de barrages flottants de cinq à dix kilomètres maximum. Mais, pour que la totalité du projet aboutisse, c'est-à-dire le nettoyage de l'ensemble des océans, il faudrait 300 millions de dollars... L'étudiant aimerait en effet déployer quelque 100 kilomètres de ce dispositif.

    Ce projet lui demandant désormais beaucoup de temps, Boyan Slat a abandonné ses études à l'université. "Ce que je fais maintenant est bien plus instructif que d'étudier, dit-il. Je ne peux rien imaginer de mieux que de développer une solution à ce problème mondial. Ensuite, grâce à l'appui de dizaines de milliers de personnes, il s'agira de le mettre en pratique."

    T.M. avec De Redactie


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    Fondé il y a trois ans par un ancien cadre financier, le site Graines de troc compte aujourd'hui 5 000 membres. Basée sur une monnaie virtuelle, il constitue une alternative à la privatisation et à la standardisation des semences.


    (Crédit : Graines de troc)
    (Crédit : Graines de troc)
    Du commerce de produits financiers au troc de graines. C'est le virage professionnel qu'a pris Sébastien Wittevert il y a trois ans. Cadre dans la finance, il plaque alors son job pour créer Graines de Troc, une plateforme participative dont le principe est simple : inviter les particuliers à échanger des graines de chia, de petits pois carrés, de roses trémières... Et ainsi participer à défendre biodiversité.
    "Ce fut un long cheminement, mais le jour où j’ai mis les pieds dans une AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), j’ai su qu’il fallait que je fasse quelque chose pour participer moi aussi à la transition écologique indispensable que nous sommes en train de construire."
    La plateforme de Sébastien Wittevert rassemble aujourd'hui plus de 5 000 troqueurs, qui s'échangent 3 000 variétés de graines.
     

    Les enveloppes de graines envoyées de particulier à particulier (Crédit : Graines de Troc)
    Les enveloppes de graines envoyées de particulier à particulier (Crédit : Graines de Troc)
    Le système se veut simple et accessible. Pour encourager les utilisateurs à ne plus se contenter d'acheter des graines, mais à en produire et à les échanger, il s'appuie sur une monnaie virtuelle symbolisée par des jetons. Le premier est offert. Mais pour "gagner" les jetons suivants, il faut expédier par courrier des graines à d'autres troqueurs. 

    Cette façon inédite de se réapproprier des semences disparues du commerce, de particulier à particulier, l'ancien cadre l'a construite en s'appuyant sur son expérience professionnelle des monnaies virtuelles. Affranchie de tout échange monétaire, cette pratique s'en retrouve entièrement légale. Graine de troc s'évite ainsi de connaitre le même sort que Kokopelli, une autre association de défense des semences libres, poursuivie en justice  en 2014 pour commercialisation de variétés anciennes non homologuées au catalogue officiel
    . 

    ÉCHANGE DE SAVOIR-FAIRE
     
    En plus de pouvoir troquer des graines, les utilisateurs du site disposent d’un forum, dans lequel ils peuvent mutualiser leurs savoir-faire : techniques de semis, astuces pour monter son potager, recettes, repérage des espèces invasives ou dangereuses.
     
    À en croire son fondateur, désormais entouré de trois salariés, le site ne cesse de gagner en visibilité et en fréquentation.
    "Nous recensons 600 échanges quotidiens et 13 000 échanges au total", explique à We Demain Sébastien Wittevert, qui veut croire que ce dynamisme est le "signe que de plus en plus de gens sont en train de se convertir à cette alternative simple de désobéissance citoyenne".
     

    Du basilic (Crédit : Wikipedia Commons)
    Du basilic (Crédit : Wikipedia Commons)
    Si l’ancien financier parle de "désobéissance", c’est que, selon lui, le succès de la plateforme exprime "un rejet des multiples normes agricoles"Car s'il est aisé d'acheter des semences, la plupart de celles-ci sont la propriétés de grandes entreprises. Quant aux variétés anciennes, comme le basilic cannelle, elles sont aujourd'hui très difficiles à trouver. 

    JARDINIERS AMATEURS

     
    Pour Sébastien Wittevert, cela s'explique par la standardisation des graines, soigneusement croisées et sélectionnées par leurs détenteurs. À eux seuls, les grands groupes de biotechnologie agricole comme Monsanto, Syngenta, Pioneer, Bayer, Limagrain ou encore Vilmorin contrôlent 75 % du marché mondial des semences. Ces derniers produisent principalement des graines "hybrides F1", qui, sans être forcément génétiquement modifiées, ne sont pas utilisables au-delà d’une saison. Une façon de contraindre leurs utilisateurs à les racheter chaque année.
     

    (Crédit : Graines de Troc)
    (Crédit : Graines de Troc)
    Mais la résistance s'organise. "Aujourd’hui, ce sont les jardiniers amateurs qui conservent la biodiversité et constituent un réservoir pour les agriculteurs", estime Blanche Magarinos-Rey, avocate en droit de l’environnement et de l’urbanisme. Ce monde des jardinier amateurs, elle le connait bien. C'est elle qui a assuré la défense de Kokopelli  lors du procès engagé par des semenciers contre cette association.
     
    Malgré ses déboires judiciaires, sur son site Internet, Kokopelli continue de commercialiser 1 300 variétés de semences. Tapez-y "basilic" et vous obtiendrez deux pages entières consacrées aux différentes variétés de cette plante. Qu'elles soient "à floraison tardive", "au parfum d’anis", "à feuilles mauve" ou "pouvant atteindre la taille d’une main", ces dernières sont difficilement trouvables dans le commerce. Et si Kokopelli a été condamnée pour avoir vendu de telles semences non-homologuées, leurs acheteurs, eux, ne risquent rien aux yeux de la loi, qu’ils soient agriculteurs ou jardiniers amateurs. 

    La démarche de Kokopelli, "en résistance ouverte aux géants de l’agro-industrie", a beau avoir été jugée illégale, elle repose sur le même constat que celui établi par Sébastien Wittvert : en un millénaire, les trois quarts des espèces de plantes ont disparu selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture). En cause, un vaste mouvement de contrôle des semences, enclenché à l'orée de la Seconde Guerre mondiale. 
     

    Un atelier animé par l'association Graines de Troc (Crédit : Graines de Troc)
    Un atelier animé par l'association Graines de Troc (Crédit : Graines de Troc)
    En France, les agriculteurs peuvent certes inscrire leurs propres semences au "catalogue officiel des espèces et variétés", mais la démarche s'avère redoutablement compliquée. Les semences doivent être nouvelles, donner lieu à des plantes identiques et génétiquement stables. De plus, toute nouvelle inscription est facturée en moyenne 500 euros, sans compter le paiement de droits annuels. 

    Des tarifs jugés "prohibitifs" par l'avocate. Et nombre d'acteurs du monde agricole, qui se retrouvent contraints de faire leur choix parmi le petit nombre de semences commercialisées par les multinationales.
     

    TRAÇABILITÉ DES CULTURES 

    Parmi les "gardiens" de ce catalogue, on trouve le GNIS (Groupement National Interprofessionnel des Semences), qui est en charge de vérifier si les semences respectent les nombreux critères de certification. 

    Pour Delphine Guey, responsable des affaires publiques au GNIS, de telles restrictions"garantissent la qualité, la réussite et la traçabilité des cultures". Une façon, selon elle, de"favoriser une biodiversité de qualité, avec plus de 73 entreprises françaises, qui chaque année, créent de nouvelles variétés". Des semences "identifiables, indemnes de virus et pures, non assimilées à des mauvaises herbes."
     

    (Capture d'écran Maison du développement durable)
    (Capture d'écran Maison du développement durable)
    Interrogée sur la démarche de Graines de Troc, Kokopelli et autres associations comme Semences Paysannes ou la plateforme Semons, qui dénoncent en choeur "la disparition des variétés de pays" , Delphine Guey pointe "un manque d’information de la part de ces acteurs""Il n’y a pas de monopole", martèle-t-elle. Au contraire, pour la représentante du GNIS, la France jouit d'une grande variété d'espèces inscrites au catalogue et la "biodiversité remonte depuis les années 1990, avec l’engouement autour du jardinage et du mieux-vivre". 

    En proposant des échanges de graines non commerciaux, le fondateur de Graines de Troc, lui, entend faire vivre la biodiversité autrement. Pour Sébastien Wittevert, l'essor de la lutte contre "les standardisations" signe le début de la fin d'un encadrement excessif de la biodiversité.  

    Un mouvement dans lequel il s'investit au delà de son site, à travers 
    la création de potagers dans les écoles, l'organisation de d'ateliers ou encore de "grainothèques  ", des événements au cours desquels les graines de basilic, de tomate ou de petits pois s'échangent librement sur la place publique.


    Lara Charmeil
    Journaliste à We Demain
    @LaraCharmeil 

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  • moins cher et bio

    Mouans-Sartoux, sur la Côte d'Azur, a préempté des terres constructibles pour y installer des agriculteurs en régie. L'exemple est présenté ce jeudi à Nantes, au colloque international Lascaux.

    Entretien

    Gilles Perole, adjoint au maire de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes).

    Vous présentez votre expérience à Nantes. Où en êtes-vous ?

    Nous avions, dans notre Agenda 21 pour la préservation de l'environnement, un projet d'autosuffisance alimentaire, en tout cas pour les légumes servis à la cantine. Nous avons préempté 12 ha de terres constructibles autour de la ville pour y installer, en régie, des agriculteurs bio. Après une plantation expérimentale, la première exploitante s'est installée en 2011. Aujourd'hui, nous sommes autonomes à 94 % pour nos légumes.

    Quels bienfaits en tirez-vous ?

    C'est un cercle vertueux. Les enfants consomment des produits locaux, sains et de saison : nous n'avons pas les moyens de mener une étude épidémiologique mais nous avons moins d'enfants obèses qu'ailleurs. Le paysage est préservé. Les surfaces agricoles servent d'outil pédagogique aux enseignants, et les élus viennent mettre les mains dans la terre... Et cela coûte moins cher alors qu'on dit toujours que manger bio est onéreux.Nous avons au contraire réduit nos coûts.

    Vous avez aussi, pour cela, lutté contre le gaspillage ?

    Tout va ensemble. Les élèves ont le choix entre deux tailles de portions de nourriture et trient eux-mêmes les restes de leurs assiettes. En France, sur un repas classique de 450 g servi à la cantine, on en jette 150 g... Avec nos efforts pour gaspiller moins, non seulement nous avons réduit le coût de chaque repas de 15 à 20 centimes, mais encore nous économisons sur le traitement des déchets. Le poids de nos poubelles a diminué de 80 % ! Et il y a co

    mme cela plein d'autres petites astuces pour faire des économies.

    Par exemple ?

    Servir des produits de saison, arrêter de concevoir les menus à l'année. Si, à cause d'un printemps trop frais, les tomates ne sont pas mûres, il faut retarder le moment de les consommer. Du simple bon sens qui a une incidence sur la santé et le respect de la planète : les deux filtres auxquels nous passons toutes nos idées.

    Préempter des terres constructibles, c'était difficile ?

    Bien sûr car la pression foncière est un enjeu fort sur la Côte d'Azur. Mais nous avons opté pour la densification du centre-ville en réponse à la hausse démographique, en arrêtant le mitage du paysage par des maisons individuelles. Ça diminue le nombre de voitures sur les routes alentour avec, en contrepartie, davantage de transports doux en ville.

    Ce modèle est-il reproductible ?

    Sans doute, d'autant qu'on n'est pas obligé d'installer une régie : on peut passer un simple contrat avec des agriculteurs locaux. Nous sommes persuadés d'être des précurseurs et que nous serons suivis ! Le petit paradoxe, ici, c'est que le maire, non encarté mais qui se revendique écologiste et de gauche, est réélu depuis quarante ans dans un territoire de droite... Lorsqu'on offre de vrais projets, les gens suivent et votent.

    Béatrice LIMON.

    copié/collé dans www.ouest-france.fr


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  • Marinaleda. Une petite ville de 2.700 habitants, au cœur de l’Andalousie, dans le sud de l’Espagne. Ici, il n’y a pas de policiers. Pas de voleurs. Ici, il y a moins de chômage qu’ailleurs, et on partage le travail. Ici, on paie son loyer 15 euros par mois. Ici, le maire et ses adjoints ne sont pas rémunérés, et ce sont les habitants qui commandent. Vous n’y croyez pas ? Alors venez voir. On vous emmène là où les habitants ont osé...

    Réalisation : Yannick Bovy


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